NÎMES Violences au Chemin-bas d'Avignon mardi soir : ouverture d'une enquête pour tentative de meurtre en bande organisée
"Une enquête de flagrance est ouverte et confiée au service interdépartemental de police judiciaire des chefs de tentative de meurtre en bande organisée, détention d’arme, recel de vol en bande organisée, dégradation de biens privés par moyen dangereux pour les personnes en bande organisée."
Des tirs et des blessés, ce mardi soir au quartier du chemin bas d'Avignon à Nîmes. Vers 20h, comme annoncé par Objectif Gard, une fusillade a éclaté et quatre jeunes hommes, âgés de 20 ans à 30 ans, sont blessés et pris en charge par les secours. Un homme, âgé de 20 ans, est plus particulièrement atteint, touché par les balles d'un (ou des) tireur (s). Il a été, selon un témoignage sur place, pris en charge par les pompiers et le SAMU.
Ce mercredi, la procureure de la République de Nîmes s'exprime par voie de communiqué :
"Le 16 avril 2024, à 20 h 05, les services de Police de Nîmes étaient requis suite à des tirs survenus Place Bully à Nîmes, au niveau de Pont de Justice, non loin du secteur de Chemin Bas d’Avignon. Les premiers intervenants constataient à leur arrivée la présence de 5 hommes blessés, âgés de 19 à 30 ans, qui étaient transportés au Centre Hospitalier Universitaire de Carémeau à Nîmes. Trois étaient légèrement blessés par éclats, un blessé au mollet, le cinquième, blessé plus sérieusement aux membres inférieurs, était opéré en urgence sans pronostic vital engagé. Les quatre premières victimes sont sorties de l’hôpital dans la nuit. Plusieurs douilles étaient retrouvées au sol. La vitrine d’une épicerie de nuit située à proximité était également impactée. Dans un temps proche de l’action, un véhicule volé était découvert incendié dans une commune située à proximité. Les investigations visent à déterminer s’il s’agit du véhicule des agresseurs. Une enquête de flagrance est ouverte et confiée au service interdépartemental de police judiciaire des chefs de tentative de meurtre en bande organisée, détention d’arme, recel de vol en bande organisée, dégradation de biens privés par moyen dangereux pour les personnes en bande organisée. Les casiers judiciaires des victimes, dont certains portent mention de condamnation pour délits de droit commun, ne portent pas trace de condamnation pour des faits en lien avec le narco banditisme. Ces dernières, stationnées devant l’épicerie, ont fait l’objet de tirs alors qu’elles étaient dans ou à proximité de leur véhicule. Les auteurs, en fuite, n’ont pas été interpellés."