Publié il y a 1 an - Mise à jour le 13.05.2023 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 17376 fois

SAINT-DIONISY Trois morts par arme à feu ce samedi

Trois morts par arme à feu à Saint-Dionisy

Photo B.DLC, ce samedi 13 mai 2023, trois morts par arme à feu dans un complexe sportif du Gard

Un terrible drame passionnel est survenu ce samedi vers 13h dans la petite commune de Saint-Dionisy, près de Nîmes. 

"J'ai entendu des détonations, mais je pensais que des enfants jouaient avec des pétards", déclare un homme qui venait déjeuner chez des proches ce samedi midi, près du lieu du drame. À la place de pétards, il s'agissait en réalité de vraies balles.

Un homme d'une cinquantaine d'années, ne supportant pas la séparation avec sa compagne, âgée de 30 ans, est arrivé armé dans le complexe sportif "HM" de Saint-Dionisy. Une salle de sport située en bordure de la route départementale 40 qui permet de rejoindre Nîmes. 

Photo Boris de la Cruz

Vers 13h, ce samedi 13 mai des tirs sont survenus aux abords de la salle de sport et dans le bâtiment selon nos renseignements. Il aurait d'abord tiré sur son ex compagne devant l'entrée de la salle de sport, avec de tuer l'homme à l'intérieur. Après avoir abattu les deux personnes qui seraient des professeurs de sport de cette salle selon nos informations, il a retourné l'arme contre lui. Immédiatement, un très gros dispositif de la gendarmerie a été déployé sur place. Tous les chemins et routes menant à la salle de sport ont été coupés.

Photo Boris de la Cruz

C'est la brigade de recherches des gendarmes et la section de recherches de Nîmes qui sont en charge des investigations. Sur place, la procureure de la république de Nîmes, Cécile Gensac, supervisait l'enquête, tandis qu'à 14h30, le médecin légiste du CHU de Nîmes arrivait sur place. De nombreux techniciens en identification criminelle scrutaient plusieurs scènes à l'extérieur de la salle près d'une voiture rouge et devant la porte d'entrée, mais aussi à l'intérieur de l'équipement sportif.  Les témoins de ce drame qui étaient dans la salle sont actuellement entendus et une cellule de prise en charge psychologique a été mise en place pour eux. 

Photo Boris de la Cruz

Boris De la Cruz

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio