Le garçon de 15 ans, mis en examen dimanche dernier pour le « viol aggravé » de la joggeuse de Vergèze, a été écroué après sa présentation devant un juge d’instruction.

Mercredi après midi, le juge des libertés et de la détention (JLD) a statué sur sa détention provisoire… Il pouvait l’incarcérer, le placer en centre fermé ou le placer sous contrôle judiciaire. L’adolescent, qui n’avait que 14 ans au moment des faits et qui bénéficie de l’excuse de minorité divisant par deux la peine encourue, a été placé mercredi par le JLD en détention provisoire et incarcéré dans une maison d’arrêt du sud de la France.

A son arrivée au Palais de Justice de Nîmes, le garçon au visage juvénile, paraissait tendu, perdu dans ses pensées. Une heure plus tard, menotté et encadré par trois gendarmes, il a quitté les larmes aux yeux l’enceinte judicaire. Le JLD a suivi pour cette détention provisoire les volontés du juge d’instruction et les réquisitions du parquet de Nîmes.

Ce garçon inconnu des services judiciaires a agressé une mère de famille le 1^ier mars dernier sur un parcours de santé proche de la nouvelle maison de retraite de Vergèze. Les gendarmes sont remontés jusqu’à lui grâce à une minutieuse enquête de proximité et en retrouvant des personnes fréquentant ce parcours et surprises quelques jours avant les faits de la présence et du comportement d’un adolescent sur ce même sentier pédestre.

La mère de famille avait été frappée avec une bouteille, puis menacée d’un couteau avant d’être violée. Selon nos renseignements, l’adolescent, confondu par son ADN et qui a avoué les faits, aurait manifesté des regrets à l’égard de sa victime. L’enquête se poursuit…

Boris De La Cruz