Grande frayeur rue Raymond-Pellet ce dimanche 4 août. Dans nos colonnes (relire ici), nous annoncions le jour même l'intervention de quinze sapeurs-pompiers, avec quatre véhicules engagés dans l'opération. Une intervention rapide et importante pour un feu dans un local de 20 m² au rez-de-chaussée d'une habitation à deux étages, qui s'est avéré être la cave de la maison du maire. Présent avec son épouse, Max Roustan, également député honoraire et membre de la Légion d'honneur, a rapidement détecté la fumée, permettant à tous deux de quitter les lieux sans encombre. Aucun blessé n'est à déplorer et les dégâts matériels sont restés minimes.

Bien que la possibilité d'un acte criminel ait pu être envisagée, en raison des menaces par lettres, des intrusions et tentatives d'incendie dont il avait été la cible par le passé, en 1995 et plus récemment en 2016, entre autres, l'élu écarte cette hypothèse : « Cela aurait pu arriver, mais ici tout le monde m’aime », ajoute-t-il, ponctuant sa remarque de son rire communicatif désormais légendaire. Max Roustan explique l'origine de l'incendie, évoquant un incident domestique : « J'avais touché à mon portail électrique, et il a continué de tourner, ce qui a provoqué le feu. Une simple connerie électrique », a-t-il confié avec une pointe d'autodérision. Plus de peur que de mal pour le maire de la deuxième ville du Gard, qui voit cet épisode se conclure sans conséquence grave, et avec une bonne dose d'humour. Fidèle à lui-même.