FAIT DU JOUR EN IMAGES De l’Andalousie et Toro de Fuego, un beau dimanche de fête à la féria de Pâques d’Arles

Il y avait la foule rue Jean-Jaurès.
- Photo : Norman Jardin.Après un samedi à la météo maussade, le soleil a fait son grand retour à la feria de Pâques d’Arles. La fête était complète pour l’avant-dernier jour de l’édition 2025.
Les penas, les bandas, les chevaux, les taureaux et la musique étaient au rendez-vous. La ville prenait d’abord des airs d’Espagne avec le défilé andalou avec ses calèches, ses danseurs et ses danseuses qui traversaient les petites rues arlésiennes. Pour ceux qui avaient envie de plus d’action et de légères frayeurs, les arènes portatives de la Croisière proposaient une course de vaches pour les amateurs et les raseteurs en herbe ne se sont pas fait prier avec les bêtes de la manade de la Grande Ponche. De la musique, il y en avait partout.
D’abord avec le défilé des penas et des bandas, mais aussi avec le concert de l’école de musique du Pays d’Arles. Le boulevard des Lices, qui est un des poumons de la feria, accueillait un Roussataïo de 60 juments accompagnées de leurs poulains dont certains n’étaient âgés que d’une semaine (des manades Layalle et Des Chanoines). C’était une première, pour célébrer les six décennies de la feria de Pâques. Il fallait ensuite jouer des coudes pour apercevoir les jeunes de l’école taurine d’Arles qui s’exerçaient lors de la capea du « souvenir Francis Espejo ».
Les festaïres reprenaient des forces dans l’après-midi avant d’attaquer l’avant-dernière soirée de féria 2025. Il fallait bien se régénérer puisque le programme proposait notamment Une bandido (manade Lescot) et le très attendu Toro de Fuego sur la place de la République. La fête était complète et Feria de Pâques a dignement fêté ses 60 ans.