INTERVIEW SPORT Issam Rahmouni, coach de l'EMAF Les Angles : « Si nous sommes prêts à souffrir, on peut penser à l’exploit »
L’École municipale angloise de football (EMAF) recevra l’AS Cannes dimanche 29 septembre, pour le compte du 4e tour de Coupe de France. Le coup d’envoi sera donné à 15h au stade Roger-Pagès. Mise au vert avec le coach de la formation de R2, Issam Rahmouni, qui a foi en son groupe.
Objectif Gard : Comment se porte le club EMAF Les Angles ?
Issam Rahmouni : C’est un club en totale reconstruction. Notre niveau maximum est le niveau Régional 2. Il y a du boulot et de l’ambition pour cette saison.
Considérez-vous que l’AS Cannes est un bon tirage ?
Bien sûr, c’est un bon tirage. Après, il faut être réaliste, la Coupe de France on ne va pas la gagner. Tout club engagé dans cette compétition souhaite jouer contre une grosse équipe. C’est une Nationale 2 et en plus un club mythique. Je préfère ce tirage que de jouer une équipe du même niveau. La plupart des joueurs n’ont jamais joué contre une équipe de ce niveau-là.
La Coupe de France est prestigieuse. Permet-elle de valoriser votre club amateur ?
On est un club gardois donc ce match va attirer du monde autour de nous, donc c’est très bien pour l’image du club. J’ai tout fait pour que l’on joue ce match à domicile. J’ai annoncé le tirage au sort lors d’un entraînement. Je ne leur met aucune pression. Il faut avant tout prendre du plaisir.
Quel est votre objectif dans cette compétition ?
C’est d’aller le plus loin possible. On ne part pas vainqueur, on ne part pas vaincu. Je leur ai dit de croire en leur chance. C’est un club qui joue à un bon niveau, donc les erreurs faites en championnat, il ne faudra pas les faire sur ce match, être plus concentré et davantage courir que d’habitude. Il faut se préparer mentalement. Si nous sommes prêts à faire des efforts et souffrir, on peut penser à l’exploit. Pour ceux qui ont de l’ambition et qui veulent jouer au dessus, ça leur permettra de se mesurer à des joueurs plus forts pour voir où ils en sont. C’est le collectif avant tout.
La Coupe de France est aussi un atout d’un point de vue financier ?
Un parcours en Coupe de France peut sauver un club en difficulté financière, ce n’est pas négligeable, et c’est pris en compte (les clubs amateurs et professionnels touchent une donation à chaque qualification à partir du 5e tour, NDLR).
Quelle est la force principale de votre équipe ?
C’est le collectif. J’ai commencé officiellement en tant qu’entraîneur numéro 1 cette année. Avant tout, j’essaie de créer un groupe. S’il manque un joueur, je veux que le joueur qui le remplace se montre à son niveau. Ce que je leur demande, c’est quand vous jouez ensemble, vous devez être connectés les uns aux autres. Si l’un d’entre eux ne se sent pas bien, ils sont là pour lui donner la main et le tirer vers le haut. Il y a le jeu mais avant ça, il y a l’état d’esprit et les valeurs.