LAUDUN Des futurs sommeliers découvrent le nouveau pôle réceptif et dégustent des crus à la Maison Sinnae
Cinq élèves sommeliers en formation ont été invités par la Maison Sinnae à inaugurer le pôle réceptif, ont visité les caves et ont participé à la dégustation de plusieurs vins blancs et rouges.
Perpétuer la tradition vigneronne tout en se modernisant, c’est le but de la Maison Sinnae. Lundi 18 novembre en matinée, l’entreprise viticole a reçu en grandes pompes cinq élèves futurs sommeliers inscrits au lycée hôtelier Jean-Paul Passedat, et leur professeur, Lætitia Blaison, passée par cette phase d’apprentissage et épanouie à l’idée de passer le relais à la nouvelle génération : « C’est un enrichissement d’être dans la transmission. On va à la rencontre des vignerons à travers des thématiques pour comprendre ce qu’il y a dans la bouteille », renseigne l’enseignante au lycée hôtelier des métiers Marseille VIII.
37 membres de l’association des sommeliers Alpes-Provence Marseille, ont eu aussi l’opportunité d’être présents et de tremper plus tard leurs lèvres dans le nouveau cru de Laudun. Une récompense reçue en septembre dernier pour la qualité de son millésime.
Une reconnaissance des terroirs
L’intérêt pour ces futures responsables de vins dans la restauration est de nouer un premier contact avec leur parrain, désigné en la personne de Frédéric Dejoy. L’employé de la maison Sinnae depuis 18 ans s’est réjoui de ce rôle : « Je suis flatté d’être le parrain de ces cinq futurs sommeliers », a-t-il déclaré lors de la présentation de leur vin blanc phare. Philippe Pellaton, président de la Maison Sinnae, veut continuer à valoriser le terroir et les 2350 hectares de vignes en leur possession dont 2200 classés en AOC (Appellation d’origine contrôlée) : « L’idée était de retrouver des structures qui avaient envie de travailler sur la reconnaissance des terroirs. Le but est d’aller sur de l’identification de produits. Nous produisons 13 à 14 millions de bouteilles et sommes composés de 200 vignerons, répartis sur 60 exploitations ».
« Le coût de production en blanc est prononcé »
Le vin blanc retrouve des couleurs dans la Vallée du Rhône : « Le coût de production en blanc est prononcé, avec 15 %, 25 % en rosé et 60 % en rouge », a détaillé le responsable des caves coopératives de Chusclan et Laudun fusionnées en 2007.
Après les explications, place à la visite des caves et de la dégustation de quatre vins blancs de cuve Laudun 2024 en cours de maturation et deux rouges provenant des caves de Claude Taman et du domaine de Philippe Pellaton. Puis, dix vins finis ont été dégustés dans un second temps. Les sommeliers ont maintenant toutes les clés en main après cette matinée expérimentale et riche d’apprentissage, d’accorder les mets avec les vins à l’avenir.