Publié il y a 1 an - Mise à jour le 03.06.2023 - TA - 2 min  - vu 530 fois

LAUDUN-L’ARDOISE L’association Port l’Ardoise « moteur » dans le soutien à l’EPR2 à Tricastin

Les adhérents de Port l'Ardoise au soutien de l'EPR2 à Tricastin

- Photo : Thierry Allard

L’association Port l’Ardoise, qui compte une soixantaine de membres, essentiellement parmi les entreprises de la zone de l’Ardoise, organisait un déjeuner ce vendredi tout à côté du port de plaisance de l’Ardoise. L’occasion pour son président Thierry Vézinet de tirer le bilan des derniers mois.

Et de ces derniers mois, Thierry Vézinet retient en premier « un échec cuisant », celui du dossier Gifi. La plateforme logistique du groupe qui devait s’installer sur l’ancien site sidérurgique, en friche depuis 19 ans, et ramener « 60 millions d’euros d’investissements et au moins 250 emplois », regrette le président de Port l’Ardoise. Il faut dire que l’association accompagnait ce projet d’implantation depuis des mois pour ne pas dire des années.

Alors, amer, Thierry Vézinet estimera que « sur ce territoire, nous avons une culture de l’échec industriel depuis trente ans », avant d’énumérer les différents projets ratés, dont le dernier en date, SoGard, porté par la filiale d’EDF Cyclife : « au dernier conseil d’administration de l’UIMM, la directrice de Cyclife nous a annoncé que le projet était officiellement abandonné », précise-t-il.

Autre sujet d’inquiétude, le Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de Laudun-l’Ardoise, à l’impact fort pour la zone industrielle. Après avoir oeuvré à trouver une solution face à un document des services de l’État jugé trop restrictif, Port l’Ardoise accompagne désormais la mairie dans son recours en justice. Une conciliation pourrait avoir lieu prochainement.

L’association s’est aussi mobilisée, avec ses homologues des autres zones et secteurs regroupées dans le Collectif, pour l’obtention de l’EPR2 à Tricastin (Drôme), le site situé à une vingtaine de kilomètres de Marcoule étant en balance avec Bugey (Ain) pour recevoir une paire de réacteurs nouvelle génération. « Nous sommes moteurs au niveau de l’association, c’est stratégique pour l’avenir du territoire », commente le président.

La formation est aussi un sujet d’importance, dans un secteur, l’industrie, qui peine à recruter. Alors après avoir oeuvré à l’implantation d’un CFAI à l’Ardoise il y a de cela quelques années, l’association participe désormais à esquisser un projet multiple, comprenant notamment de la formation, en cours d’étude par la Segard.

Enfin, Thierry Vézinet est revenu sur le partenariat signé il y a quelques semaines avec l’Armée de terre et plus précisément le 1er Régiment étranger de génie de l’Ardoise, dans le but de reclasser les militaires quittant l’armée dans les entreprises du secteur, ces militaires revenant à la vie civile constituant « un vivier » pour les entreprises du territoire.

Prochaine étape pour Port l’Ardoise : son assemblée générale le 22 juin prochain.

TA

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