Cette année est toute particulière à Pont-Saint-Esprit. En plus de célébrer l'Armistice de la Première Guerre mondiale - qui a emporté 132 Spiripontains -, la commune fête les 100 ans de l'inauguration de son monument aux morts. Tout un programme est organisé pour marquer cet anniversaire.

Ce mercredi 10 novembre, à 18h30, Philippe Pecout, historien de l'art, tiendra une conférence à la Scène-Chapelle des Pénitents sur le thème "Hommage à nos héros : les monuments commémoratifs de la Grande Guerre dans le Gard". Il commentera son étude sur les différents styles architecturaux. Il a photographié près de 320 monuments, stèles, plaques, murs. Dans le Gard, sept de ces œuvres sont classées monuments historiques. L'entrée est libre.

Samedi 13 novembre, vous pourrez participer à une visite guidée gratuite du cimetière municipale à 14h30. Pendant une heure et demie, une guide-conférencière révélera tous les secrets de ce lieu où reposent les âmes d'hommes et de femmes qui ont marqué l'histoire.

Bien sûr, pour la journée nationale de commémoration, jeudi 11 novembre, vous pourrez assister à la cérémonie à partir de 10h. Elle débutera par une messe orchestrée par les Anciens combattants à l'Église Saint-Saturnin, puis il y aura un défilé au départ de la place de la République à 11h15. À 11h45, accueil en chanson au monument aux morts par la soprano Nathalie Nicaud et trois musiciens (cuivres et piano). La cérémonie débutera un peu avant midi. Jean-Pierre Colombet, président de la FNACA, Éric Grieu, président du Souvenir français et la maire, Claire Lapeyronie, prendront la parole pour discourir sur les cent ans du monument aux morts. Tous les participants ont ensuite rendez-vous à la salle des fêtes de la Cazerne à 12h30 pour un apéritif, toujours animé par la soprano.

Sur place, ils pourront regarder l'exposition sur le monument aux morts de Pont, réalisée par les services archives et communication de la mairie. Imaginé par le sculpteur Marius Saïn, le monument aux morts de Pont a été inauguré le 27 novembre 1921. Il se trouvait encore à l'entrée de l'ancienne citadelle. Pour des raisons d'urbanisme, il a été démonté et déplacé au square Léandri en 1990, et y est toujours aujourd'hui.