Publié il y a 1 an - Mise à jour le 13.10.2023 - Thierry Allard - 2 min  - vu 405 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Le Règlement local de publicité refait parler

Jeudi soir, lors de la séance du conseil municipal de Pont-Saint-Esprit

- Photo : Thierry Allard

Le Règlement local de publicité (RLP) est revenu jeudi soir au menu de la séance du conseil municipal de Pont-Saint-Esprit, cette fois pour être entériné. Et le sujet, qui concerne notamment les enseignes des commerces, a fait débat.

C’est un gros document, d’une centaine de pages, qui définit ce qu’on a le droit de faire et de ne pas faire en matière de publicités, pré-enseignes et enseignes commerciales, en chantier depuis une grosse année. Il s’agissait donc jeudi soir de l’arrêter, comprendre de fixer le document, après « les travaux avec les personnes publiques associées et les personnes consultées, ainsi que la concertation avec le public », rappelle l’adjoint au maire délégué aux Grands projets, au Patrimoine et à l’Environnement, Hervé Ginot.

Une concertation insuffisante pour l’opposition. Laurent Ouillon, du groupe Union citoyenne spiripontaine (UCS), affirmera que « les principaux concernés ne sont pas du tout d’accord », et que la mairie aurait dû « proposer un RLP plus allégé, or on a été plus loin que la loi, sur l’éclairage des enseignes par exemple. » Et l’élu d’opposition de craindre une fuite des commerces.

Hervé Ginot lui répondra qu’il « aurait été bien » que les élus d’UCS fassent des remarques avant, lorsque la concertation était encore ouverte. L’adjoint poursuivra en évoquant la concertation avec les commerçants, à l’issue de laquelle « nous avons répondu positivement à 80 % de leurs demandes. » Dans les 20 % restants, on retrouve les enseignes sur les toits, qui vont donc être réglementées plus sévèrement, voire démontées, notamment pour préserver le cadre de vie des riverains de la zone Porte Sud. De toute façon, « 80 % des enseignes sont conformes, le sujet est plus sur les panneaux 4 par 3 et tout ce qui fleurit et peut impacter le cadre de vie », reprend l’élu.

« Nous ne sommes pas plus raides que la loi, au contraire », affirmera ensuite la maire Claire Lapeyronie. Ainsi, « dans le périmètre du PSMV (le secteur sauvegardé, en centre-ville, ndlr) on n’a le droit à aucune publicité, poursuit-elle. Avec ce RLP, on peut en faire dans le centre ancien, on a fait un choix. » L’adjointe au Commerce Karima Loric interviendra ensuite pour affirmer que « le commerce de proximité n’est pas impacté » par ce RLP. Le document sera voté avec 5 voix contre et une abstention.

Et aussi :

Le conseil municipal a voté à l’unanimité une subvention exceptionnelle à la Croix rouge française en soutien aux peuples marocain et libyen suite aux catastrophes naturelles subies par ces deux pays les 9 et 11 septembre derniers, qui ont causé la mort de 3 000 personnes au Maroc et de plus de 2 300 personnes en Libye. « La commune souhaite prendre part, dans la mesure des moyens dont elle dispose, à l’élan de solidarité international qui se met en place », a dit la maire.

Du changement dans les représentants à l’Agglomération, avec la démission de l’opposante Béatrice Redon, qui reste cependant conseillère municipale. Elle sera remplacée à l’Agglomération par Océane Augustin.

Thierry Allard

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