« C’est une institution pour la commune », que ce Festival du Polar, rappelle la maire de Villeneuve Pascale Bories en ouverture. 19 ans que la mairie organise cet événement autour des romans policiers, un festival qui désormais « attire et rayonne », se félicite-elle. Ça se voit dans le casting de cette année, avec Marcus Malte comme auteur associé, lui-même lauréat du prix des lecteurs en 2009 et présent depuis la première édition à Villeneuve, et la présence d’un prix Goncourt ce dimanche, en la personne d’Hervé Le Tellier.

Si le Festival du Polar a pris de l’ampleur, c’est aussi grâce à ses bénévoles, qui concourent à son organisation, comme le rappellera l’élue Nicole Blayrac, mais aussi à son Prix des lecteurs, composé de 9 jurés. C’est à ce jury qu’est revenue la lourde tâche de décerner ce prix. « Ça a été difficile », reconnaît la présidente du jury Loredana Soriano, jusqu’à ce qu’un polar « mette tout le monde d’accord » : « La porte du vent » de Jean-Marc Souvira.

« C’est extraordinaire ce qui m’arrive », lancera l’intéressé sur la scène installée dans l’église de la Chartreuse. Et l’auteur, ancien grand flic, qui venait avant sur le salon « en tant que lecteur », se retrouve désormais lauréat du Prix des lecteurs, un 11 novembre, lui dont le roman traite durant toute une partie de la Première guerre mondiale. « Il y a un sacré karma sur ce bouquin », s’en amusera-t-il.

Avec « La porte du vent », le jury du Prix des lecteurs récompense « un roman très complet, qui nous fait découvrir l’histoire de cette communauté chinoise qui a combattu aux côtés des Français », souligne Loredana Soriano. Le style de l’écrivain n’a également pas laissé insensibles les neuf jurés. Jean-Marc Souvira est, comme une trentaine d’auteurs, à retrouver ce week-end au Festival du Polar. De nombreuses animations et tables-rondes sont également au programme.

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