GARD Réveillon de la Saint-Sylvestre : un important dispositif de sécurité mais aussi de solidarité
Comme le veut la tradition, le préfet du Gard, en l’occurence Jérôme Bonet en fonction depuis l’été dernier, a rendu visite et hommage aux agents et bénévoles mobilisés sur le terrain pour assurer le bon déroulement de ce réveillon de la Saint-Sylvestre.
Les canons à confettis sont armés et autres cotillons prêts à voler dans les airs. L’heure du passage à la nouvelle année approche, dans un contexte - il faut tout de même le rappeler sans vouloir gâcher la fête - plutôt particulier puisque la France est toujours placée en alerte « urgence attentat ». Dans le Gard, cela se traduit par une vigilance renforcée avec la présence d’environ 250 gendarmes et policiers sur le terrain, en plus des forces municipales mobilisées. « C’est plus qu’à la même période l’an dernier », indique Jérôme Bonet, préfet du Gard. S’ajoutent à ce dispositif de sécurité, des militaires de l’opération Sentinelle.
Comme l’avait fait l’an dernier Marie-Françoise Lecaillon, et d’autres avant elle, l’actuel préfet du Gard, accompagné de son directeur de cabinet, Grégoire Pierre-Dessaux, a tenu à rendre hommage à toutes les forces vives qui, chacune dans son domaine, veillent au bon déroulement de cette soirée de réveillon. Les forces de l’ordre bien sûr, mais aussi le personnel des Urgences et du Samu au centre hospitalier de Nîmes, les sapeurs pompiers ainsi que l’équipe du Samu social de La Croix-Rouge française.
À Nîmes, une salariée, Maelle Broquelaire et trois bénévoles effectueront leur maraude ce dimanche soir, dans le secteur de Pablo-Neruda d'abord puis sur l'avenue Feuchères. En 2022, 104 bénéficiaires avaient reçu un colis alimentaire. Cette année, grâce aux dons de la Banque alimentaire du Gard et les achats réalisés par la Croix Rouge française en complément, des toasts au saumon et mousse de canard, mais aussi des petits gateaux sont au menu de ce réveillon, complété de bols de Chorba offerts par les bénévoles de l'association Humanîmes.
"Mais au-delà du fait de manger, en cette période, ces personnes généralement habituées à venir nous rencontrer, cherchent un contact, des échanges particuliers", explique Maelle accompagnée de Kheira Morilhat, salariée de la Croix Rouge française au service 115 mais bénévole pour la maraude. Pour cette dernière, sa présence sur le terrain est ressentie comme un besoin, "celui d'être au contact des bénéficiaires, de ne pas seulement être une voix à l'autre bout du fil, de créer un vrai lien." Depuis le 11 décembre, les équipes de La Croix Rouge française effectuent des maraudes tous les jours y compris le week-end.
Pour rappel...
Le préfet a pris plusieurs arrêtés pour interdire temporairement l’acquisition, la cession et la vente d’artifices de divertissement ; la distribution, le transport, la vente et l’achat de carburants et de tous produits inflammables ou chimiques dans des récipients transportables ; la vente et l’achat de bouteilles de gaz ainsi que la vente à emporter d’alcools.