Publié il y a 1 an - Mise à jour le 28.09.2023 - Norman Jardin - 1 min  - vu 352 fois

NÎMES Des sapeurs-pompiers gardois s'envolent pour la Libye

Le contingent gardois a décollé ce jeudi à 9h

- Photo : Norman Jardin

Ce jeudi matin, un contingent gardois s’est envolé pour la Libye, afin de relever l’hôpital de campagne français qui vient en aide aux populations touchées par les inondations qui ont eu lieu il y a deux semaines.

Ils se sont retrouvés ce jeudi matin sur la base de la sécurité civile de Nîmes-Garons. Leur mission est de prendre la releve du personnel de l’hôpital de campagne de l’ESCRIM (Elément de sécurité civile rapide d’intervention médicale) qui a été engagé dès le 13 septembre. Le contingent sera composé de 23 sapeurs-pompiers, dont la majorité est gardoise, mais aussi d’un chirurgien, deux anesthésistes, deux médecins urgentistes, deux médecins généralistes, deux sages-femmes et un infirmier anesthésiste.

Cette équipe devra poursuivre les soins qui ont été mis en place depuis deux semaines par le premier groupe, dans un hôpital de campagne qui accueille jusqu’à 150 personnes par jours. « Au début, c’étaient des pathologies liées à la catastrophe, maintenant on fait la reprise des patients qui ont des maladies chroniques ou qui sont en rupture thérapeutique. On fait beaucoup de pédiatrie et nous récupérons les patients qui ne peuvent pas être pris en charge par les hôpitaux locaux », explique Philippe Agopian, le médecin chef du SDIS 30.

La relève rejoint pour 15 jours, Derna, une ville coupée en deux par la rupture de deux barrages. Les renforts humains sont accompagnés d’un complément de matériel. L’ESCRIM est doté d’un bloc opératoire, une nurserie, une réanimation, des lits de déchocage, trente lits, un dispensaire, une pharmacie, la stérilisation et la radio. Sur place, la sécurité des Gardois est assurée par des gendarmes français, mais le contingent gardois devrait être bien accueilli. « Dès que l’on hisse le drapeau français, les gens savent que c’est une médecine d’excellence qui arrive », souligne Philippe Agopian

Norman Jardin

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