ÉDITORIAL Rani Assaf droit dans ses bottes
Rani Assaf, le président du Nîmes Olympique est là et bien là. Il est déjà au travail pour la saison prochaine en National.
La rencontre entre la Ville et Rani Assaf, le propriétaire du Nîmes Olympique annoncée comme décisive a accouché d'un trou de souris. Politiquement, c'est un échec. Déjà, alors que tout le monde pensait que Rani Assaf avait été convoqué en mairie. Il n'en est rien. Le rendez-vous a eu lieu mais ce sont Julien Plantier, le premier adjoint et Christophe Madalle, le DGS, qui se sont déplacés. Pas de convocation donc. Mais une discussion entre des politiques et un dirigeant sportif. Que retenir à la fin ? Pas grand chose. Comme on pouvait s'y attendre, supputé déjà par Objectif Gard dimanche dans les indiscrétions politiques de la semaine, Rani Assaf n'a pas l'intention de partir. Bien au contraire. Oui, il sort d'un échec sportif. Oui, les relations avec les supporters ne peuvent rester en l'état. Oui, il faut ambitionner une remontée immédiate en Ligue 2. Mais non, l'actionnaire principal n'est pas vendeur. Ni du club, ni de son projet urbanistique. Michel Moulin et les autres supposés repreneurs vont devoir patienter encore un petit peu. Le chef d'entreprise va prolonger son aventure à Nîmes pour au moins une année supplémentaire. Il confirme à notre journal hier soir le maintien de Frédéric Bompard à la tête de l'équipe première. Le coach sera d'ailleurs de retour à Nîmes dimanche prochain. Avec lui, Rani Assaf a bien l'intention d'effacer l'accident sportif en recrutant pas moins de 12 nouveaux joueurs. Reste à savoir lesquels et avec quel profil ? Il sera difficile de jouer les deux premières places synonyme de remontée immédiate en Ligue 2 si l'ensemble de l'effectif découvre le National. D'où la volonté de courtiser des joueurs chez le voisin de Martigues. Les premiers noms seront en tout cas dévoilés dès cette semaine. Les deux hommes accompagnés du directeur sportif officieux Sébastien Larcier sont donc déjà bien au travail. Avant que le patron du Nîmes Olympique reparte pour 15 jours loin de Nîmes. Enfin, concernant le projet immobilier, l'entrepreneur a prévu de revoir à la marge sa copie à la rentrée prochaine pour acter structurellement et financièrement le nouveau stade et tous les à-côtés à l'horizon des cinq prochaines années. C'est, même si la mairie s'en défendra officiellement, la meilleure nouvelle pour elle. D'ailleurs au cabinet de Jean-Paul Fournier, on a poussé un ouf de soulagement hier en fin de matinée. La peur de voir partir Rani Assaf était dans toutes les têtes... Et avec lui, tout le projet à 250 millions d'euros et les retombées économiques en pagaille. La suite ? La reprise de l'entrainement fixée au début de la semaine prochaine...