Lucille Dracius a choisi de prendre une année de césure et lancer son projet, travaillé depuis des années. Depuis le début de l'année, Lucille est accompagnée artistiquement par Paloma et plus particulièrement Julien Francioli : "Il a été emballé par ce que je lui ai présenté et a comparé ma voix à celle de Maurane (artiste belge), il a trouvé ça très travaillé pour un premier jet", se félicite-t-elle. Avec sa voix envoûtante et une écriture inspirée par Daniel Balavoine, elle rêve de faire de la musique un objectif de vie, et espère un jour pouvoir fouler les planches à Paloma ou dans les Arènes de Nîmes. 

La musique, pour elle, est venue très tard. En terminale, lorsqu'il a fallu faire des choix sur Parcoursup. "Avec ma mère et ma soeur, on aime beaucoup participer à des spectacles ou des chorales, et beaucoup de personnes me disaient que j'avais une belle voix, on m'avait directement mis soliste sur des morceaux à la chorale", raconte-t-elle. Très scolaire, elle choisit une filière scientifique, mais ce qu'elle voulait vraiment, c'est faire de la scène. "Je fais de la danse aussi, mais c'est la musique et plus particulièrement le chant qui m'a passionné", dévoile la jeune femme.

Écrire a été pour elle comme une introspection. Après une première année de design pour se rapprocher des métiers artistiques, elle s'oriente vers la musicologie. En trois ans, elle apprend les bases du solfège et rencontre de nombreuses personnes, comme son pianiste, avec qui elle développe une alchimie musicale et écrit beaucoup de chansons. Le 28 mars, elle sort son premier EP "Enchantée".

Attirée par les registres de Daniel Balavoine, Barbara et Pomme, Lucille s'est rapprochée du piano-voix. "Mon objectif c'est de vivre de ma passion parce que c'est ce qui me fait vibrer. Le chemin est long et sera encore long mais si on persévère et qu'on donne tout on peut y arriver", affirme la jeune femme, pleine d'énergie et d'ambition. Elle rêve désormais de se produire sur scène à Paloma, et bien sûr dans les Arènes de Nîmes.