Après le Brindis de Jean-Claude Gayssot qui ouvrait la feria, jeudi, en honorant « Nîmes la rouge », c’est Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes, qui a poursuivi en donnant un ferme coup de sécateur, hier matin, lors des vendanges aux vignes du clos de la Fontaine.

La feria des Vendanges 2023 était lancée. Mais les nuages s’amoncelaient au-dessus de la capitale gardoise durant la journée. Quelques petites gouttes et de gros nuages menaçants devaient perturber ce premier jour de fête. Et la pluie s'est invitée à la fête vers minuit et demi.

Un cru mitigé donc pour une soirée lors de laquelle les enfants, héros de la fête, sont plutôt restés à l’abri. Aucun problème pour se trouver une place contre les grilles du parcours de l’abrivado de la manade du Gardon, avenue Jean-Jaurès, ce qui n'est pas habituel. Mais tout de même familial (notre photo). Des festaïres venus de Montpellier ou de Lyon ont apprécié le côté tranquille de cette feria.

Les attrapaïres en ont profité pour arrêter les taureaux dans leur course à plusieurs reprises sous les acclamations d'un public clairsemé et sous l’œil bienveillant de la tour Magne, construite par ces vignerons de Volques. Vers 20h, le boulevard Victor-Hugo était désert et les tables des restaurants éphémères à paëllas, tristement vides.

Petit apéro entre responsables politiques à la bodega de la chambre d’agriculture située sur l’esplanade. Au même moment, c’était la fin de la corrida et la sortie des arènes. Les aficionados sont venus grossir les rangs des festaïres. La soirée pouvait enfin commencer.

Aux Antonins, face aux arènes, en première ligne, mais également au Prolé, aux Costières, au Lisita, à la grande et à la petite Bourse. Chez Amour, rue Fresque, où même après minuit on pouvait se faufiler sans encombre ! La rue Saint-Antoine retrouvait enfin une gueule de feria après 22h. Au bar Les enfants Denim, c'est Corentin Carpentier qui était aux platines.

Aux Costières, la soirée démarrait enfin avec des cuivres, comme une introduction à un samedi soir qui promet d’être complètement fou. Une petite pluie fine est venue rafraîchir tout ce joli monde autour de 23h, rien de grave. Puis un peu plus sérieuse à minuit et demi.

Alors que certains entamaient le tour des bodegas, le préfet du Gard Jérôme Bonet commençait, lui, une revue de tous les services et personnels mobilisés pour assurer la sécurisation des festivités.

Les effectifs de la police nationale (DDSP30, police judiciaire), l’espace de l’église Saint-Paul avec les postes de secours avancés (SDIS/Croix-Rouge), et prévention Jeunesse.

Jusqu’au bout de la nuit avec la visite du groupement de gendarmerie départementale du Gard où il a été accueilli par le général Éric Chuberre. Les meilleurs ingrédients étaient réunis pour une jolie fête, mais le mauvais temps s'en est mêlé...

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