NÎMES L'intersyndicale solidaire sur le parvis de la mairie

Solidaires 30 a demandé un relogement équivalent
- Yannick PonsLes unions départementales CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, Solidaires et CFTC se sont rassemblées ce jeudi 22 juin devant la mairie de Nîmes afin de protester contre la vente des locaux occupés par l'organisation Solidaires.
Depuis 1996, la mairie de Nîmes met à la disposition de Solidaires 30 le premier étage du bâtiment 6 rue Porte d’Alès. « À la mi-mai, la mairie nous a prévenus que nous avions deux semaines pour quitter le local », regrette Gérald Miesch, le co-secrétaire de Solidaires 30. La ville de Nîmes a fait une proposition de relogement, mais qui n’est pas satisfaisante selon l’union syndicale. Aujourd'hui, les locaux occupés par les syndicalistes ont été mis en vente.
Sous la menace d’une expulsion
Selon la CGT, afin de réaliser une opération immobilière lucrative, la mairie de Nîmes met dehors les organisations syndicales Solidaires et CGT sans aucune proposition de relogement des bureaux alors que la commune dispose de nombreux biens immobiliers vacants. Bruno Rivier demande l’égalité de traitement pour toutes les organisations syndicales par le maintien de chacun dans les locaux occupés actuellement ou équivalents, en mettant en avant les missions sociales d’intérêt général des organisations syndicales.
Ainsi que la gratuité des fluides, du loyer et du ménage, comme cela se pratique presque partout ailleurs et par exemple sur Alès : « Quand on attaque les organisations syndicales de défense des salariés du Gard, on attaque tous les syndicats, les syndiqués et tous les salariés du département », martèle le secrétaire général de la CGT Gard. Bruno Rivier demande à Jean-Paul Fournier le relogement de l’organisation Solidaires dans des conditions équivalentes ainsi que le maintien des accords de gratuité pour tous. Il annonce également que si la mairie continue à faire la sourde oreille, la CGT saura comme elle l’a prouvé très récemment, créer les conditions d’un plus grand rapport de forces dans le département, à l’endroit de la mairie.
La France insoumise soutient les syndicats gardois dans un communiqué
La mairie de Nîmes veut toucher les unions syndicales au portefeuille. Mettant fin à un usage ancien qui consiste à loger les différents syndicats (unions locales et unions départementales) dans des locaux municipaux ou mis à disposition, la mairie décide sans aucune concertation de leur faire payer loyers, fluides et nettoyage. Elle expulse également l’union syndicale Solidaires pour vendre un immeuble. La France Insoumise soutient pleinement les organisations syndicales pour le maintien de ces conquis et participera au rassemblement demain jeudi 22 juin devant la mairie. Dans l’épisode récent de la mobilisation contre la réforme des retraites les organisations syndicales ont montré leur poids, il est malvenu de vouloir les sanctionner aujourd’hui. LFI Gard
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