« Le programme est assez chargé pour nos deux activités qui se regroupent », avoue d’emblée Andrés Roé, mari de Nicole Bousquet. Le 13 septembre, « L'amour nu » sera le premier rendez-vous. Une expo photo de Roé qui sera à découvrir à la Casa Vesta. « C’est un travail sur le nu fait avec Nicole pendant la Covid. L’idée était de faire une photo, de l’imprimer sur toile et qu’elle réponde avec sa peinture. Ça m’a permis de travailler sur les tirages, notamment sur les noirs et leur profondeur », poursuit Roé.

Le 15 septembre, place au vernissage de l’exposition de Nicole Bousquet dans son atelier. Pas de bol, il tombe pile pendant la corrida du jour. « On commencera tôt et on finira tard, donc passez ! » Nicole a réalisé l’affiche des ferias de Nîmes 2023. Vous voyez le portrait de Conchita Cintron ? C’est elle ! « C’est ma deuxième expo depuis le printemps mais il y aura de nouvelles œuvres. »

Puis les 16 et 17 septembre, au même endroit, auront lieu des lectures par Arlette Chavanieu-Moran et Nicole Bousquet. 

Le 7 octobre, Roé lancera le Jazz Rumba Club à Rodilhan. « Ça, c’est une gourmandise de chanteur. J’ai la chance de jouer avec de super artistes et cette année j’aurai Didier del Aguila à la basse ! Il y aura aussi Delya Sofia, une super danseuse, Nîmes est un vrai vivier. Dommage qu’à part le festival, on ne nous aide pas trop mais toutes ces filles explosent. »

Le 17 octobre, Roé propose de vous laisser voir « Flamenco, la passion selon Nîmes », un film qu’il a mis huit ans à se faire et qui sera projeté au cinéma CGR. « Évrard Zaouche, et son enthousiasme légendaire, crée une nouvelle fois l’événement en montant un festival du film espagnol. Mon film en fera l’ouverture, il parle de la naissance du flamenco à Nîmes, notamment grâce à Nimeño II. J’ai découvert des personnes au destin souvent tragique mais qui ont laissé une véritable filiation. »

Du 3 au 5 novembre place au festival « Sevillanas » à Paloma. Pour cette sixième édition le moment sera suspendu dans le temps. Pour Roé : « Des gens adorent ça ! Il y a le flamenco mais pas que, la rumba par exemple, de nombreuses choses se mêlent et se complètent. Je suis très heureux de ce partenariat, y compris avec Paloma, la Casa Simon et le Prolé. Le grand concours sera décentré en-dehors de la ville et sera une immense fête. »

Le 16 du même mois, « Gainsbourg et caetera », l’exposition de Pierre Terrasson s’invite à l’atelier de Nicole. « Quelle chance ! En janvier nous étions à Paris pour voir des expos et comme Andrés connaissait Terrasson, car il avait été pris en photo par ses soins il y a quelques temps, nous sommes allés la voir. On voit la relation intime qu’il entretenait avec Gainsbourg, c’est exceptionnel mais il y aura aussi des photos d’autres artistes. En tout une quarantaine de photos seront exposées », affirme Nicole.

Puis, le 17 septembre, c’est une nouvelle fois Roé qui fera parler de lui avec son « Seul sur scène » à la Milonga del Angel. « C’est un projet un peu particulier pour lequel je vais chanter mes chansons juste en guitare-voix. J’enregistre actuellement un double album, un concept mais il me fallait chanter mes chansons et c’est intéressant de se retrouver seul. J’avais envie de cette nudité, de faire écouter les paroles dans une belle atmosphère et avec de belles vibrations. »

Enfin et le 17 décembre, c’est à un « Noël flamenco » que les enfants devront s’attendre pour une création qui va leur donner des étoiles dans les yeux. « Nous faisons ça chaque année depuis 13 ans. Le but est de proposer à un artiste nîmois, nîmoise souvent car il y a beaucoup de femmes, de créer un spectacle à destination des enfants, gratuit, pour leur apprendre les bases ludiques du flamenco »