Le vendredi 30 juin à partir de 21h : Érik Truffaz + Guillaume Perret 

Le trompettiste franco-suisse Érik Truffaz est indéniablement l’un des musiciens les plus brillants de sa génération. Référence incontournable du jazz mondial, son style est souvent comparé à celui de Miles Davis, et sa musique est animée par la fusion et la découverte sonore. Érik Truffaz sort son 17e album, “Roll” et avec ce nouveau projet, il revisite et ajoute sa touche unique à certaines des plus grandes pièces musicales de l’âge d’or du cinéma, notamment “La Casse” avec Jean-Paul Belmondo, “La Strada” réalisé par Fellini ou encore “One Silver Dollar” avec Marilyn Monroe.

Le saxophoniste Guillaume Perret se révèle en explorateur sonore au tournant des années 2010 et publie en 2012 un album sur Tzadik, le label new-yorkais de l’avant-gardiste John Zorn. Évoluant ensuite en solo vers un son ouvert au rock et à de multiples expérimentations, l’artiste présente une toute nouvelle création dans laquelle il aborde de nouveaux territoires, avec son saxophone électrique, ses machines et le batteur Tao Ehrlich. Son jazz y parcourt des zones tribales en puisant dans le patrimoine musical de différents peuples et s’étend jusqu’à une techno polyrythmique, intense et libératrice.

Le samedi 1er juillet : Gradisca / Bol / Louise Jallu + Harold Lopez Nussa

Révélée en 2017 par le succès de son premier album Francesita réalisé en collaboration avec le compositeur Bernard Cavanna et d’illustre invités (Sanseverino…), cette jeune artiste âgée de 26 ans, est une authentique virtuose, invitée par les plus grands orchestres, et passionnée par le tango, qu’elle renouvelle fièrement, entourée par de talentueux jazzmens ou d’illustres parrains (tels Gustavo Beytelmann, invité sur son album). Parmi les nombreux hommages rendus au maître du tangonuevo, Astor Piazzolla, celui de Louise Jallu, commandé par la Philharmonie de Paris, promet une grande et fraiche originalité. C’est après avoir lu Le chemin de Buenos Aires (La traite des blanches) d’Albert Londres que Louise Jallu imagine et conçoit le projet de son premier album Francesita. En 1927, le journaliste et grand voyageur y révélait les filières françaises qui alimentaient les bordels porteños, temples de luxure et… de tango.

L’île de Cuba est riche de familles de musiciens et de très grands pianistes. Harold López-Nussa coche les deux cases et s’est imposé parmi les musiciens les plus novateurs de la nouvelle génération. Chucho Valdes dit de lui qu’il est « à l’avant-garde d’une nouvelle génération de musiciens » et qu’il possède « un son subtil, des idées brillantes et un style musical unique ». À la tête de ses différentes formations, il a enregistré de nombreux albums et connu le succès au cours de tournées internationales. Pour son nouvel opus “Timba a la Americana” tout juste paru sur Blue Note Records, Harold Lopez-Nussa a fait appel à Michael League de Snarky Puppy, qui a produit cet album et co-signe avec lui certaines compositions. Un concert de clôture de la grande scène du Castellas à ne pas manquer !

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