ÉDITORIAL Ce duo qui pourrait rafler les prochaines municipales à Nîmes
Cette alliance inattendue pourrait faire basculer l'élection...
Qui ne tente rien, n'a rien, dit un proverbe populaire. Les prochaines municipales nîmoises, en 2026, pourraient le prouver une fois de plus. La semaine dernière, la patronne de Renaissance dans le Gard, Valérie Rouverand, a annoncé sa candidature avec panache et non sans une certaine audace. « Une campagne à Nîmes, ça coûte environ 150 000 balles et il faut trouver 59 noms », rappelle une source rompue aux campagnes électorales. Et Valérie Rouverand, encore inconnue il y a quelques années, est loin d'être favorite. Mais à 14 mois du scrutin, l'ancienne adjointe à l'Éducation de Jean-Paul Fournier prend son courage à deux mains pour renverser la table. Si elle veut l’emporter dans un ville où la Droite règne depuis 23 ans, elle devra s’allier. Avec qui ? À Droite, il y a bien une possibilité… Julien Plantier ! Le premier adjoint de la ville de Nîmes, en concurrence avec le président de Nîmes métropole, Franck Proust, ambitionne lui aussi de succéder au maire sortant, Jean-Paul Fournier. Et comme Valérie Rouverand, le trentenaire ne part pas forcément gagnant. Mais en faisant preuve d’audace, il pourrait trouver son salut en s'alliant à Valérie Rouverand. Ce binôme homme-femme, dans l’air du temps, issu d’une Droite modérée, incarnerait le renouvellement et pourrait inquiéter Franck Proust qui, selon certaines rumeurs, pense pouvoir gagner seul. Mais Julien Plantier sera-t-il assez audacieux ? Prendra-t-il le risque de perdre tous ses mandats (premier adjoint, conseiller départemental, président de la SPL Agate…) ? Risqué...