Publié il y a 2 h - Mise à jour le 16.01.2025 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 157 fois

L’INTERVIEW Valérie Rouverand, candidate Renaissance aux Municipales : « Je suis prête et libre ! »

La course aux Municipales 2026 est lancée. La patronne de Renaissance dans le Gard, Valérie Rouverand, a été la première à officialiser sa candidature. 

Objectif Gard : Pourquoi avoir choisi d’annoncer maintenant votre candidature aux Municipales 2026 ? 

Valérie Rouverand : Combien de fois m’avez-vous posé la question ? C’est un secret pour personne… Je voulais être claire avec les Nîmois en lançant cette consultation : « Vos idées, vos difficultés, vote quartier, Nîmes… Dites-moi tout ! » L’an dernier, nous avons été sur le terrain pour les élections européennes et législatives. Nous avons entendu beaucoup de choses et, aujourd’hui, nous voulons continuer à leur donner la parole. 

« Je suis la seule à pouvoir rassembler »

L’impopularité d’Emmanuel Macron ne va-t-elle pas vous pénaliser ? 

Je suis présidente de Renaissance, je ne vais pas changer d’étiquette. Ensuite, quel parti est populaire aujourd’hui ? Je pense que ma famille politique est la seule à pouvoir rassembler des gens d’horizons différents, de la Droite à la Gauche modérée. Une élection municipale, c’est aussi la rencontre avec la tête de liste, une personnalité. 

Pour maximiser les chances de l’emporter, il faut construire l’union la plus large possible. Vous avez été adjointe de l’ancien maire LR Jean-Paul Fournier qui ne se représente plus. Quelle sera votre attitude vis-à-vis de la Droite ? 

Vous l’avez dit, j’ai été adjointe à l’Éducation, mais aussi à la Rénovation urbaine. Ce sont des élus que je connais bien. Ma méthode de travail, ce sont les compétences. Nous porterons un projet qui permettra de rassembler. Moi, je suis prête et libre. C’est essentiel pour dialoguer avec tous ceux qui le veulent pour construire un projet commun, sans esprit partisan ou dogmatisme. Ma candidature est une candidature de conviction, pas de témoignage !

Deux héritiers se disputent la succession de Jean-Paul Fournier : son premier adjoint Julien Plantier et le président de Nîmes métropole Franck Proust. De qui vous sentez-vous la plus proche ? 

Je vous ai déjà répondu à la question. Je n’en dirai pas davantage. 

Concernant Horizons, dirigée dans le Gard par Yvan Lachaud, quelle sera votre attitude ? 

Aujourd’hui, je présente ma candidature. J’ai bien dit que nous étions dans le rassemblement, la cohérence et les valeurs. 

Les municipales sont dans plus d’un an. Quel sera votre agenda ? Vos grands rendez-vous ? 

Aujourd’hui, je présente ma candidature. J’ai bien dit que nous étions dans le rassemblement, la cohérence des valeurs. Nous fixerons d’autres rendez-vous en lien avec la campagne. Patience…  

« Le maire ne doit pas être le président de Nîmes métropole »

Enfin, les municipales sont liées aux élections communautaires.  Pensez-vous qu’il faut un partage de pouvoir entre le maire de Nîmes et la présidence de Nîmes métropole ? 

Le maire de Nîmes ne doit pas être le président de Nîmes métropole. Je pense que travailler en équipe, c’est être plus forts. C’est à plusieurs que nous pouvons construire et avoir de l’ambition pour notre territoire. Je ne suis pas pour une seule personne, un seul pouvoir. 

*Cette interview a été réalisée lors d'une conférence de presse organisée, ce mercredi, par Valérie Rouverand.  

Coralie Mollaret

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