NÎMES Les réactions suite à la création du groupe politique de Julien Plantier
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Le premier adjoint de Nîmes, Julien Plantier
Le Premier adjoint, Julien Plantier, a surpris tout le monde en créant son groupe « Nîmes Avenir » au sein de la majorité municipale nîmoise. Ce groupe se compose de 15 élus, dont 11 adjoints.
Vincent Bouget, président du groupe d'opposition Nîmes Citoyenne à gauche :
« Les Nîmoises et les Nîmois sont manifestement le cadet des soucis de la majorité municipale, qui préfère se regarder le nombril et régler ses comptes. Nouvel épisode dans une guerre de succession qui dure depuis quelques semaines. (...) Tout ce cirque détériore un peu plus l’image de la politique. Les agents municipaux doivent être désorientés et le sort de la ville et de ses habitants ne sont manifestement pas la priorité de la majorité municipale. Une majorité dont on doute qu’elle soit encore en capacité de gérer les affaires de la ville. La dernière année de mandat va être longue… Encore une preuve de la nécessité de changer d’ère et d’ouvrir une nouvelle page avec et pour les Nîmois. »
Richard Tibérino, président des LR du Gard : « Pour moi, c’est un acte de haute trahison envers Jean-Paul Fournier ! Toutes ces personnes doivent leur brève carrière politique au maire de Nîmes ! C’est à lui que je pense en premier devant cet acte inadmissible dont ils devront supporter toutes les conséquences… »
Yoann Gillet, député RN du Gard : « Ils ne sont pas à la hauteur des enjeux. En 2026, à Nîmes, ce seront donc soit les communistes, soit le RN uni et fort après avoir gagné les deux sièges de députés nîmois. Certains élus de la majorité l’ont compris et nous proposent déjà leurs services. Ils ne veulent pas revivre la guerre Fournier/Lachaud, le talent en moins. Je les en remercie. Ces guerres ville/agglomération ont fait prendre un retard économique important à notre ville pendant de nombreuses années. Il est temps de dire stop. »
Emmanuel Carrière, adjoint au maire : « Jean-Paul Fournier est venu me chercher en 2020, j'en suis toujours aussi fier et honoré. Monsieur le maire connaissait pourtant mes engagements passés, je suis "rocardien", mais Jean-Paul Fournier m'a non seulement accordé sa confiance, mais j'ai toujours pu exprimer avec lui et dans le groupe de sa majorité municipale ce que je pensais. Je suis donc très surpris, et c'est un doux euphémisme, que certains utilisent l'argument de la liberté de parole et d'expression pour justifier cette scission, cet acte de défiance à son égard pour des envies et des ambitions que je ne qualifierai pas. Jean-Paul Fournier est le maire de Nîmes depuis bientôt 25 ans, n'en déplaise à celles et ceux qui veulent "tuer le père", c'est bel et bien lui dont le nom restera dans l'histoire de notre ville, lui qui a mis le pied à l’étrier de ceux qui, selon moi, le trahissent aujourd’hui. »
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