SANTÉ Dans les centres Somno-Gard, l’apnée du sommeil se dépiste plus facilement
Publireportage. Sensation de sommeil non-réparateur, insomnie, fatigue, troubles de la mémoire ? Peut-être souffrez-vous d’apnée du sommeil. Les centres Somno-Gard implantés près de Nîmes et Avignon, sont en mesure d’assurer diagnostic rapide et un suivi pluridisciplinaire en ambulatoire.
Depuis 2023, deux centres Somno-Gard sont hébergés en périphérie de Nîmes et d’Avignon au sein des Maisons de santé pluriprofessionnelle (MSP) de Remoulins et de Saze. À leur tête, le Dr Ghassan Fayad, médecin détenteur d’une formation validante sur l’apnée du sommeil, et Lydia Fayad, infirmière formée également au dépistage des troubles respiratoires du sommeil. Le duo reçoit chaque jour plusieurs dizaines de patients en dépistage ou en suivi. D’après la Société française de médecine du sommeil, “on estime que 8 personnes sur 10 ne sont pas encore diagnostiquées”, indique le Dr Ghassan Fayad.
L’apnée du sommeil est un trouble respiratoire du sommeil où la respiration du patient se bloque pendant le sommeil plusieurs fois par heure au niveau de la gorge. Le médecin compare : "Imaginez que votre cou se comporte comme une paille en carton, quand on aspire dedans elle s’effondre sur elle-même et se bloque". Les apnées entraînent des micro-réveils afin que le patient ne s’étouffe pas complètement. Le problème, c’est qu’il ne s’en rappelle pas et cela peut vraiment altérer sa qualité de vie.
Quels sont les atouts des centres Somno-Gard ?
Alors que l’apnée du sommeil est souvent prise en charge en laboratoire du sommeil, en clinique ou à l’hôpital, le Dr Ghassan Fayad propose une prise en charge en ambulatoire avec des appareils dernière génération et des délais de rendez-vous rapides, souvent d’une semaine. Les consultations se déroulent au sein des deux MSP de Remoulins et Saze, accessibles aux personnes à mobilité réduite et dotées en stationnement. Les tarifs de consultation sont conventionnés au secteur 1, sans dépassement d’honoraire. “On ne se limite pas au dépistage, on assure également tout le suivi. Des patients déjà appareillés peuvent aussi prendre rendez-vous avec une lettre du médecin traitant", souligne-t-il.
Qui est concerné par l’apnée du sommeil ?
Faire de l’apnée du sommeil est normal jusqu’à un certain point, moins de 5 par heure. Mais certaines personnes vont en faire 15 ou 30 fois par heure, voire plus. “Cela va nécessiter une prise en charge”, atteste le médecin. L’apnée du sommeil peut toucher toutes les tranches d’âge, les hommes comme les femmes, même si c’est plus fréquent chez les hommes de plus de 50 ans. Le syndrome d’apnée du sommeil est souvent lié au surpoids et à d’autres pathologies comme l’hypertension artérielle, les troubles du rythme cardiaque, le diabète, un accident vasculaire cérébral (AVC), le glaucome...
Quels signes doivent alerter ?
On pense qu’environ 3 millions de personnes en France sont atteintes d’apnée du sommeil sans le savoir. Plusieurs signes peuvent alerter comme “des ronflements plus forts que la voix traversant parfois les cloisons, des pauses respiratoires constatées par le conjoint, une sensation de sommeil non-réparateur, de sommeil agité, des insomnies, le fait de se lever la nuit pour uriner, d’avoir la bouche sèche le matin, un surpoids, ressentir une fatigue la journée, des troubles de l’humeur, de la concentration, de la libido et de la mémoire... Les patients peuvent être très fatigués après le repas de midi ou ne pas tenir le soir”, liste le Dr Fayad. L’apnée du sommeil crée en fait une dette chronique de sommeil que les malades vont chercher à récupérer perpétuellement tout au long de la journée sans jamais y arriver.
Comment la diagnostiquer ?
Il est possible de prendre rendez-vous dans l’un des deux centres Somno-Gard par la plateforme Doctolib en spécifiant bien le motif de consultation “Recherche apnée du sommeil par polygraphie ou polysomnographie”. Pendant la première consultation, l’ensemble des signes est recensé, plusieurs mesures sont effectuées, afin d’estimer la probabilité d’apnée du sommeil et le niveau de somnolence du patient... La consultation suivante, le patient va être équipé d’un appareil et va passer la nuit avec. Cela peut être une polygraphie ventilatoire qui renseigne le rythme respiratoire, les baisses de taux d’oxygène, ou une polysomnographie, un examen plus abouti qui était possible qu’en laboratoire du sommeil jusqu’à présent. “Aujourd’hui, nous avons du matériel suffisamment ergonomique et puissant pour réaliser les tests à domicile”, assure le médecin.
Il collecte d’autres informations comme l’activité électrique du cerveau, les mouvements oculaires, du cœur, des jambes... Toutes les données vont être enregistrées par la machine puis analysées par le médecin le lendemain à l’aide d’un logiciel : “On va rechercher les évènements neurologiques et respiratoires, les éventuelles anomalies en corrélation avec l’apnée du sommeil. L’appareil va permettre au médecin d’évaluer le degré d’apnée du sommeil, pouvant être léger, modéré ou sévère”. Le résultat sera enfin restitué au patient lors d’une dernière consultation, le résultat envoyé au médecin traitant et aux spécialistes, le traitement éventuel expliqué.
Quels traitements ?
“Il existe trois principaux traitements, expose le Dr Ghassan Fayad. Le premier étant quasiment dans tous les cas la perte de poids. Si le patient ne connaît personne, nous proposons une prise en charge par les diététiciennes présentes sur nos MSP (Morgan Callu sur Remoulins et Lucie Mantione sur Saze) pour redonner de bonnes habitudes si nécessaire. Pour l’apnée modérée avec peu de symptômes, il existe des gouttières réalisées avec une imprimante 3D en collaboration avec une dentiste expérimentée dans ce domaine. Ce sont des orthèses d'avancée mandibulaire (OAM) qui aident à respirer en dégageant les voies aériennes supérieures.”
Le troisième traitement peut générer une appréhension chez le patient. C’est le traitement par pression positive continue (PPC) : "Cette machine est délivrée par une équipe hautement qualifiée qui va installer l’appareil au domicile du patient". Elle va envoyer de l’air sous pression dans les voies aériennes, évitant qu’elles ne s’obstruent. “Le patient ne va plus se mettre en apnée et on restaure une bonne oxygénation du sang. La machine a l’apparence d’un gros réveil matin des années 90 sans les stations FM bien évidemment ! Elle se branche sur secteur et aspire l’air ambiant pour le mettre sous pression”, décrit le professionnel de santé. L’air est envoyé sous pression généralement dans le nez via un tuyau relié à un masque. Quelques efforts sont nécessaires les premiers mois pour s’habituer, mais “quand les patients passent outre les inconvénients de la machine, ils finissent par ressentir les effets bénéfiques que cela peut avoir sur eux. 9/10 personnes l’adoptent.” De plus, le traitement par PPC supprime les ronflements qui peuvent atteindre entre 90 et 105 décibels soit l’équivalent d’une tondeuse à gazon à un mètre de distance.
Quelles conséquences peut avoir l’apnée du sommeil ?
"Imaginez l’état dans lequel vous seriez après une nuit de sommeil si l’on avait décidé de vous réveiller 15, 30 ou 40 fois par heure", expose le Dr Fayad. En plus des ronflements, l’apnée du sommeil favorise la somnolence du fait de la fragmentation du sommeil, l’hypertension artérielle, le diabète... Le Dr Fayad chiffre : “On estime que les personnes atteintes d’apnée du sommeil sévère ont un risque d’accident de la route ou du travail, un risque d’AVC ou infarctus multiplié par deux à trois. Ce n’est pas rien.” Quand on dort, le taux d’oxygénation doit être compris entre 94 et 99 %. Chez les personnes atteintes d’apnée du sommeil, ce taux moyen peut descendre autour de 93 à 90 %, parfois moins. “Ces patients passent un tiers de leur journée en manque d’oxygène. Or, le cœur et le cerveau n’aiment pas en manquer. C’est comme si le filtre à air de la voiture était bouché, vous n’allez pas emmener votre véhicule jusqu’à 100 000 km”, métaphorise le médecin.
Comment se déroule le suivi ?
Les personnes appareillées reviennent en consultation quatre mois après pour analyser les données de la machine et éventuellement apporter quelques réglages de concert avec le prestataire : "Aujourd’hui, toutes les machines se valent. C’est l’investissement humain des techniciens du prestataire qui est essentiel pour avoir une prise en charge de qualité, travailler avec eux est passionnant". Le suivi se fait ensuite tous les ans. “On compte plusieurs centaines de patients en file active que l’on appareille et que l’on suit au fil des ans. Voir les progrès que la plupart d’entre eux font en si peu de temps est une véritable source de motivation”, évalue le médecin.
Pourquoi il y a de plus en plus de prises de rendez-vous concernant l’apnée du sommeil ?
En plus d’une certaine méconnaissance autour de la maladie, de ses signes et de ses symptômes, les patients pouvaient auparavant nourrir des a priori et des craintes. “Le dépistage n’était pas forcément accessible et les machines PPC étaient encombrantes et bruyantes, ce qui avait un effet dissuasif sur les patients qui n’avaient pas envie de se dépister, les délais étaient longs. Aujourd’hui, le dépistage est plus facile, les machines pour le traitement sont légères, faciles à mettre en œuvre et plus silencieuses. On peut même voyager avec”, conclut Ghassan Fayad.
Plus d’informations sur le site Internet de Somno-Gard en cliquant ici.