NÎMES OLYMPIQUE Découvrez les notes des Crocos au lendemain de la défaite face à Sochaux (1-3)
Au lendemain de chaque match du Nîmes Olympique, la rédaction sport d’Objectif Gard vous propose une analyse des prestations individuelles des Crocos. Retour sur cette 15e défaite de la saison face à Sochaux aux Costières (1-3).
Le Croco clé
Gaëtan Paquiez (5/10) : Passeur décisif sur le but de Ponceau, il a été, une fois n’est pas coutume, intéressant offensivement. Ce rôle de piston, plus offensif que celui de latéral dans une défense à cinq, a l’air de lui convenir. En revanche, sa passe loupée au départ de l’action du deuxième but sochalien ternit sa soirée. Il aura été décisif dans les deux sens. Remplacé par Burner (76e), qui a pu se dégourdir les jambes.
Au cas par cas
Per Kristian Bråtveit (5/10) : Il réalise encore un arrêt décisif sur une belle tête plongeante de Mauricio et retarde l’échéance du deuxième but des visiteurs. Il ne peut rien sur les trois buts, et doit commencer en avoir marre de se faire canarder à chaque match.
Naomichi Ueda (5/10) : Le meilleur des trois centraux du soir, sans conteste. Élégant, auteur de belles relances, il est à l’origine du but nîmois en trouvant Paquiez sur une magnifique relance. Le plus rassurant, ou le moins inquiétant, de l’arrière-garde Nîmoise.
Pablo Martinez (4/10) : Il a passé une soirée compliquée. En retard plus d’une fois, il semble trop souvent être au bord de la rupture. À sa décharge, il y avait quelques clients en face.
Moustapha Mbow (4/10) : D’abord correct, il a été à l’image de son équipe : inconstant. Pas catastrophique pour autant, mais se pose une question : gagnera-t-il un jour un match avec le NO ?
Lamine Fomba (4/10) : Il trouve le poteau dans les premières secondes d’un match qu’il a bien commencé, comme ses coéquipiers. Puis il a disparu, comme son équipe et a été averti, le seul nîmois ce soir. Remplacé par Ómarsson (76e), quelconque.
Antoine Valerio (3/10) : Frustrant. De bonnes intentions, des interventions volontaires, mais des pertes de balle en pagaille. A eu du mal à exister au milieu. Remplacé par Guessoum (59e), qui a été positionné devant la défense.
Julien Ponceau (6/10) : Au-delà de son but, il a été intéressant en première période, où il était partout sur le terrain. Plutôt juste techniquement et dans ses passes, et pour une fois bien plus en vue que Benrahou au milieu ce soir.
Yassine Benrahou (4/10) : Une fois n’est pas coutume, il n’a pas réussi à peser sur le match. Une frappe non-cadrée à son actif et c’est à peu près tout. Victime de vertiges et de crampes, le meneur de jeu à dû céder sa place. Remplacé par Delpech (58e), volontaire mais brouillon.
Niclas Eliasson (5/10) : Il rend une copie correcte à ce poste de piston gauche, qui n’a pas affecté sa qualité de centre. A laissé un énorme boulevard dans son dos en seconde période qui a débouché sur une situation dangereuse. Il reste avant tout un joueur offensif. Remplacé par Sadzoute (76e), qui s’est signalé par un bon débordement en fin de match, une des seules incursions nîmoises en seconde période.
Moussa Koné (3/10) : Sevré de ballons, il n’a pas pu peser physiquement sur la défense sochalienne et n’a que trop peu proposé de solutions dans le jeu. Aurait pu réduire l’écart au bout des arrêts de jeu, mais son penalty est bien sorti par Prévot. Un nouveau match sans.
Le coach — Nicolas Usaï (4/10) : À quatre ou à cinq derrière, la porosité de son équipe la pénalise toujours autant, comme son irrégularité pathologique. Ce système mérite toutefois d’être retenté, vu qu’il a semblé convenir aux deux pistons. On pourra lui reprocher ce soir d’être resté trop défensif alors que son équipe courait après le score, mais ce serait ignorer le manque de solutions offensives sur le banc.
L’arbitre — M. Lesage (6/10) : Soirée tranquille pour l’arbitre expérimenté, plus habitué aux joutes de la Ligue 1. Peu de cartons sortis et aucune décision litigieuse : c’est loin d’être le cas chaque samedi, alors profitons-en.
L’adversaire — Sochaux (6/10) : On mesure à l’issue de ce match ce qui sépare le NO des équipes encore en course pour la montée à quelques journées de la fin, à commencer par une certaine solidité derrière, même si les défenseurs sochaliens ne sont pas des techniciens hors-pair. Même menée, l’équipe d’Omar Daf n’a jamais semblé paniquer, sûre de ses forces. Sans être flamboyante toutefois.
Le match (4/10) : Certes on voit des buts, parfois des bonnes choses des Crocos, mais ce match, avec le désormais classique effondrement des Rouges, on l’a trop vu cette saison. À un moment, il faut veiller à renouveler le scénario.
Thierry ALLARD