Bastide Médical UTS Nîmes

J-2 ! Plus que deux jours avant le retour tant attendu du tennis dans les arènes avec le tournoi Bastide Médical UTS Nîmes. Comme vous pouvez le voir, le court en terre battue est prêt à accueillir les stars mondiales de la discipline. En attendant, ce mercredi matin, ce sont une cinquantaine de jeunes tennismen âgés de 10 ans qui ont eu le privilège de joueur sur ce terrain unique et d'échanger des balles avec leurs éducateurs. Des licenciés de quatre clubs de la ville : Tennis club de Nîmes, la Cigale, les Hauts de Nîmes et l'AS Bas Rhône. Un moment forcément agréable pour ces jeunes passionnés. "Ça nous fait bizarre de changer de terrain !", lâchait Benjamin qui connait quasiment tous les joueurs présents et qui est fan de Holger Rune. À côté, son camarade Gabriel préfère le Français Ugo Humbert qui aura forcément les faveurs du public nîmois tout comme son compatriote Gaël Monfils. Casper Ruud, Alex de Minaur, Taylor Fritz, Ben Shelton et Andrey Rublev complètent ce casting cinq étoiles. Les quarts de finale débutent vendredi à 13h30. Mais ne ratez pas dès demain à 12h30 notre émission spéciale, en direct au bord du court dans les arènes, en présence du maire de Nîmes Jean-Paul Fournier, de Vincent Bastide, PDG de Bastide Médical ou encore du joueur Ben Shelton et de Jérémy Chardy, membre de l'UTS. 

Nîmes Olympique 

Quelles chances de sauver ? Au vu de la terrible désillusion après la défaite 3-1, vendredi dernier face à Bourg-en-Bresse, beaucoup de supporters et d'observateurs ne voient pas comment Nîmes Olympique peut éviter une descente en N2 qui semble lui tendre les bras. Un manque d'envie criant des joueurs et deux penaltys ratés suffisent à justifier leur pensée et à se dire que le destin veut envoyer les Nîmois au purgatoire. Sans oublier, la situation au classement. Une place de premier relégable, 16e avec 24 points, avec en plus un match supplémentaire par rapport à Châteauroux (dernier avec 24 points) et Paris 13 Atlético (15e) qui compte trois points d'avance. Pourtant, mathématiquement, Nîmes peut encore s'en sortir. Plusieurs entraîneurs de National, dont Adil Hermach, table pour un maintien autour de 35 points. Cela signifie qu'il faut au moins gagner trois matchs pour avoir un espoir de se sauver. Là aussi, il y a de quoi être mesuré quand on sait que Nîmes n'en a gagné que cinq depuis le début de la saison et qu'il faut se déplacer à quatre reprises alors que le NO ne s'est toujours pas imposé à l'extérieur. Le déplacement à Quevilly, vendredi, n'annonce rien de bon, car comme les Bressans, la semaine passée, les Normands peuvent quasiment assurer leur maintien en gagnant. Après une journée exempt qui verra les poursuivants revenir à hauteur en termes de matchs joués, il faudra aller défier Le Mans, 3e, qui se bat pour la montée. La réception ensuite de Paris 13 Atlético, concurrent direct, doit forcément déboucher sur une victoire. Place après à un voyage périlleux à Nancy, leader, qui peut acter sa montée, avant d'affronter deux formations qui n'auront plus rien à jouer : Aubagne aux Antonins et Orléans à l'extérieur. De quoi imaginer la possibilité de prendre de gros points en cas de succès en amont face aux Parisiens. Dans cette redoutable épreuve, les Nîmois pourraient aussi trouver leur salut grâce à Rouen. Le club entraîné par Régis Brouard est sous la menace de se voir retirer de nombreux points à cause d'un problème de licence avec un joueur. La décision est attendue dans les prochains jours, ce qui pourrait laisser plus qu'une place pour la relégation. Mais là encore, il faudra arriver à mettre au moins une équipe derrière les Crocos. 

Olympique d'Alès en Cévennes 

Gagner hors de ses terres. On le sait, les Cévenols sont fiers et attachés à leurs terres, à l'image des joueurs de l'OAC. Auteurs de neuf victoires consécutives à domicile, les Alésiens ont bâti littéralement une vraie forteresse au stade Pibarot. En profitant du calendrier et des nombreux reports, ils ont pu accueillir quatre des cinq derniers matchs disputés en National 3. L'occasion de faire le plein de confiance pour les hommes de Jean-Marie Pasqualetti et de monter à la seconde place pour la première fois de la saison. "En ce moment tout nous sourit, mais maintenant, il faut aller gagner à l'extérieur", confie Nicolas Benezet après l'entraînement de ce matin au Moulinet. Lors de cette session matinale, les joueurs ont travaillé sur les sorties de balle et le pressing/contre-pressing. Une manière de se préparer au pressing intense et haut mis en place par Jean-Pierre Papin, coach de la réserve de l'Olympique de Marseille que les Oaciens rencontrent ce samedi à 18 heures. L'OAC a intégré cette semaine un stagiaire entraîneur. Enzo, ancien joueur du club qui joue désormais à Saint-Privat-des-Vieux, est présent toute la semaine pour observer et acquérir des compétences dans le cadre de son diplôme de coach.