NÎMES OLYMPIQUE Nicolas Usaï : « Ça fait deux matchs qu’on fait des erreurs individuelles »
Après la défaite du Nîmes Olympique ce samedi face au FC Annecy à Chasse-sur-Rhône (0-2) en match de préparation, l’entraîneur des Crocos Nicolas Usaï et l’attaquant Malik Tchokounté réagissent.
Nicolas Usaï : « Ce n’est jamais agréable de perdre, mais encore plus dans des circonstances comme ça, quand on a des occasions, un penalty, et qu’on prend encore un but sur une erreur individuelle. Donc il va falloir gommer tout ce qui nous parasite aujourd’hui. Après, ça reste un match de préparation donc il faut rester tempéré, mais être en alerte par rapport aux erreurs qu’on fait. Ça fait deux matchs qu’on fait des erreurs individuelles, et il faut scorer tout simplement. Les matchs sont plus faciles quand on mène au score et là on doit mener au score e n première mi-temps.
En seconde période, c’était plus brouillon. Il y a l’état de fatigue, mais on ne va pas se cacher derrière ça, aujourd’hui on avait un effectif pas assez profond pour donner des temps de jeu moins importants, donc des joueurs comme Benoit (Poulain), Nico (Bénézet) qui ont poussé un peu plus. Mais on va rester sur des choses positives, la première mi-temps, la possibilité de se projeter rapidement, le seul bémol c’est qu'il faut marquer des buts. »
Malik Tchokounté : « Il faut peaufiner, s’améliorer, se corriger, c’est tout le but d’une préparation, faire des erreurs et essayer de monter en puissance pour arriver prêt pour le championnat. Dans le jeu on n’était pas vraiment mis en danger, on s’est quand même créé pas mal d’opportunités, mais on n’a pas été efficaces. Ensuite eux l’ont été directement et ça fait la différence. À nous aussi devant de s’ajuster.
On essaie d’être complémentaires (avec Bénézet et Koné, ndlr) mais on n’a pas forcément bien combiné, pas autant qu’on le voudrait. Mais on se découvre, on travaille pour s’ajuster et être au mieux le plus rapidement possible.
On va avoir le doit à une petite soufflante, mais je préfère que ces erreurs là arrivent tout de suite. Dans le vestiaire, tout le monde est conscient qu’il y a du travail et qu’il va falloir faire beaucoup mieux très prochainement, mais il n’y a pas le feu au lac. »
Propos recueillis par Thierry Allard