Depuis 1954, la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation a lieu le dernier dimanche d'avril. Cette année, en raison du second tour des élections présidentielles, la ville d'Alès a avancé de 48 heures sa cérémonie commémorative.

Ce vendredi matin, peu après 11 heures, la ville d’Alès a organisé une cérémonie commémorative devant le Monuments aux morts du square de Verdun, dans le cadre de la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation de la Seconde guerre mondiale.

Présidée par Nadine Fraget, la commémoration s'est amorcée par une minute de silence observée en la mémoire de Michel Pradeilles, président du comité intercommunal d’Alès de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA), récemment décédé.

Après quoi, Claude Couderc, président de l’Union locale des associations d’anciens combattants et des victimes de guerre, a assuré la lecture d'un message des déportés. "Il y a 77 ans, prenait fin le système concentrationnaire et génocidaire nazi dont le monde découvrait l'horreur, à mesure de la progression des armées alliées et des récits des survivants. Ce système fut l'instrument de la destruction d'une grande partie des populations juives et tziganes d'Europe", a-t-il notamment rappelé.

Le dépôt de quatre gerbes sous la crypte du monument aux morts a ensuite été réalisé par le maire d’Alès, Max Roustan, accompagné de son adjoint, Pierre Martin, puis par Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération, entre autres. En l'absence de l'habituelle Harmonie en Cévennes, la sono pouvait alors faire retentir la sonnerie « Aux morts », avant la Marseillaise, puis le Chant des marais.