LEINS GARDONNENQUE Le Préfet autorise la création d’un syndicat intercommunal
C'est avec « une joie non dissimulée » que la Communauté de communes, qui doit intégrer Nîmes Métropole au 1er janvier 2017, a accueilli l’accord du Préfet pour la création d’un SIVOM. Un Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples qui permettra à Leins Gardonnenque de conserver ses compétences, non communes avec l’Agglo de Nîmes.
« Le projet de Leins Gardonnenque survivra à la NOTRe ! ». C’est en ces termes que la Communauté de communes a crié victoire, hier soir. L’EPCI a obtenu « des services de la Préfecture, l'accord de créer une nouvelle structure de coopération (complémentaire des intercommunalités) appelée SIVOM (Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples) ». Au premier janvier 2017, 12 communes de Leins Gardonnenque intégreront Nîmes Métropole. Parmi les enjeux de ce mariage forcé : les compétences, non communes aux deux établissements.
Au coeur des débats : la petite enfance, chère aux élus de la Gardonnenque. Premier poste de dépense (1M d'€), cette prérogative ne se limite pas à la gestion des crèches, mais regroupe les centres aérés et le financement des NAPS (Nouvelles Activités Périscolaires). Nîmes Métropole ne s'aventurera pas sur ce terrain, trop coûteux. Alors, pour poursuivre leurs actions, le président de Leins Gardonnenque Michel Martin prône depuis le départ la création d’un syndicat intercommunal. Objectif : continuer à exercer les compétences que Nîmes Métropole ne possède pas (crèches, des Centres de loisirs, de la ludothèque, de l'espace jeunes, des TAP, du bassin de natation de Sauzet, du Relais Emploi).
« La quasi unanimité des 12 communes est aujourd'hui prête à s'engager sur ce syndicat intercommunal pour maintenir le service existant, à l'identique et pouvoir continuer à réfléchir à de nouveaux services mutualisés », conclut la Communauté de communes.
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