NÎMES L'Université, un exemple pour le Secrétaire d'Etat
Thierry Mandon, secrétaire d’État en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, était à Nîmes pour visiter le chantier encore en travaux du campus Hoche de l'Université de Nîmes.
Témoigner du dynamisme et de l’impact sur le territoire d’une université telle qu'on la connaît à Nîmes, n'est jamais une chose anodine. La venue d'un Secrétaire d'Etat était donc logique! Du coup, tout le monde politique avait répondu présent à l'invitation lancée par Thierry Mandon. De la Ville au Sénat, du Conseil départemental à la Préfecture et de l'Agglo à la Région en passant par l'Assemblée Nationale... Le monde politique au grand complet était là.
"Vous voir tous ici est le fait d'une conviction qui vous réunit car les enjeux sont majeurs quand on parle de l'avenir d'une Nation. Cela passe forcément par l'enseignement supérieur et la recherche! Ici, on sent qu'il se passe des choses qui font sens. Vous assumez complètement la démocratisation de l'enseignement supérieur qui a longtemps été la chasse gardée de quelques privilégiés" notait le Secrétaire d'Etat en ajoutant qu'il était extrêmement rare d'avoir, même au niveau européen, toute la palette des élus représentée.
Pour Emmanuel Roux, Président de l'Université de Nîmes, "Nîmes est la benjamine des universités métropolitaines et voir un Secrétaire d'Etat s'y déplacer est un symbole important et rassurant. La formation et la recherche ont un réel avenir et Nîmes connaît une certaine satisfaction depuis le choix de tutelle de 2012. Notre université est la deuxième en terme de progression du nombre d'étudiants lors des 10 dernières années et 41,5% de nos étudiants sont boursiers! C'est 10 points de plus que la moyenne nationale... Nous espérons que vous garderez de Nîmes l'image de sa singularité, de son dynamisme, de sa régularité et de son ambition".
"Il y a ici une certaine excellence dans l'accueil et dans la pédagogie. L'Université de Nîmes parvient même à mettre le savoir au service de l'histoire et du patrimoine. Nîmes est une ville qui a du charme et, pour l'UNESCO, tout cela peut compter" note quant à elle Carole Delga, Présidente de la région Occitanie Pyrénées Méditerranée.
Si les travaux physiques sont exceptionnels par la qualité choisie et par la rénovation urbaine dont ils sont la clé au sein du quartier, c'était surtout les travaux intellectuels qu'était venu voir Thierry Mandon. Pour l'occasion, des doctorants en chimie, en droit nucléaire, en sciences économiques, en psychologie sociale, en agriculture, en nouvelles technologies... évoquaient leurs travaux et ceux menés par l'équipe de l'école doctorale, "une équipe pluri voire trans-disciplinaire" comme le souligne un Emmanuel Roux, fier de cette belle réussite reconnue.
Fraîchement rentré des USA, Thierry Mandon poursuivait et encourageait l'Université de Nîmes dans ses développements intellectuel et physique. "A Nîmes, vous êtes exemplaires en tout mais vous êtes aussi le symbole des petites universités. Ce que j'observe, c'est que l'innovation pédagogique vient systématiquement des petites universités comme Nîmes alors continuez dans ce sens. Pour une mobilité sociale ascendante, la présence d'une université est primordiale, c'est au cœur du contrat social. A Nîmes, la direction a fait le choix des niches d'enseignements, c'est très bien et cela assurera un offre importante pour les étudiants. J'ai noté que 3 dossiers posaient encore quelques problèmes dans les couloirs du Ministère, je veillerai à ce qu'ils aboutissent le plus vite possible! Votre université est très visible, certaines thématiques sont classiques mais d'autres sont entièrement nouvelles et vectrices d'avenir. Je crois en l'équipe de l'Université de Nîmes et au soutien apporté par les élus".
Pour la députée gardoise Françoise Dumas qui se félicite de la visite de Thierry Mandon, "Depuis 2013, je me suis mobilisée en lien avec Emmanuel Roux pour obtenir un renforcement significatif des moyens alloués par l’Etat afin d’assurer pleinement l’autonomie de cette université, diversifier ses enseignements et permettre l’accès de tous les étudiants gardois, même les plus modestes, à des diplômes qualifiants. Cette mobilisation commune s’est concrétisée par la création de 55 postes en équivalent temps plein sur 3 ans, dont 27 postes d’enseignants-chercheurs". Et la députée de rappeler également que "cet effort significatif du Gouvernement s’inscrit aux côtés de l’action des collectivités et notamment, du fort engagement de la Région et du Département du Gard qui auront injecté, sur l’ensemble du projet Hoche, près de 10 millions d’euros chacune".
Le Conseil départemental, hors de ses compétences, a tout de même injecté 5 millions d'euros pour la 1ère tranche et vient de rajouter la même somme pour le second chantier.