GARD Les Insoumis le restent
Les Insoumis de la 4ème circonscription et leurs représentants aux législatives, Lucie Rousselou et Thomas Champigny, dans la logique de l'Avenir en commun, ne donnent pas de consigne de vote pour le second tour, tout en excluant, un quelconque soutien au FN.
Communiqué.
Face aux "hordes de fascistes" prêtes à déferler sur le pays, fallait-il que Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise fassent barrage à la candidature Macron? Nous ne sommes pas dans le camp des castors… Nous tenons à réaffirmer la cohérence de cette démarche et de notre programme. En cela, la consultation des insoumis pour le second tour est en accord avec nos idées.
En effet, 2017 n'est pas 2012, et nous sommes aujourd'hui confrontés à un choix inique voire impossible. S'il est évident que les insoumis ne peuvent soutenir l'extrême droite, il leur est également difficile de soutenir le pur produit, l'avatar, du système néolibéral en la personne d'Emmanuel Macron, émanation directe de la politique antisociale subie pendant ce quinquennat.
Ce deuxième tour ne sonne pas la fin du processus démocratique et du grand élan qu'a connu la France Insoumise lors de cette campagne électorale. Il y a une offre politique qui dépasse largement ce vote du 7 mai et une autre occasion se présente effectivement à nous avec les législatives. Avec 19.6% des votes au niveau national, 28.8% pour le département, et une majorité de 26.4% sur Alès, nous pouvons créer un groupe parlementaire majoritaire des Insoumis dans la nouvelle assemblée. Une force qui comptera et agira pour appliquer le programme de l'Avenir en commun afin de donner une chance réelle à une alternative politique.
Une autre occasion s'offre aussi à nous: l'article 11 alinéa 3 de la constitution de la 5ème République permet à 185 parlementaires soutenus par 4.5 millions de citoyens de soumettre à référendum une proposition de loi pour la convocation d'une assemblée constituante.