Ce matin, le tribunal d’Alès a débouté la direction de l’hypermarché Cora dans sa procédure judiciaire à l’encontre de deux salariés de l’établissement.

Sur le perron du palais de justice, Julien Aquilina et Philippe Soto ont le sourire. Ce sourire, ils l’avaient perdu depuis plusieurs mois. Depuis ce jour de décembre où Philippe était accusé par la direction d’avoir bousculé un vigile de l’hypermarché. Depuis sa mise à pied, suivi de cette accusation de la direction d’avoir « violé le secret du vote » lorsque le comité d’établissement s’était prononcé en faveur du licenciement de Philippe.

Une semaine après l’audience, et après des mois de mobilisation, le verdict est tombé : la constitution de partie civile de Cora Alès est irrecevable. « Nous n’avons pas pu démontrer un préjudice direct. Il n’y aura donc pas de suite », indique la présidente Amandine Abegg. Les deux salariés, qui sont aussi représentants du personnel, sont chaleureusement applaudis par les militants CGT rassemblés devant le tribunal. Pour autant, le syndicat continue de dénoncer « les conditions de travail dégradés » au sein de l’hypermarché et assure que le combat continuera « malgré les différents modes de pressions employés ».

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