PRISON "La ville d'Alès n'est absolument pas éliminée", assure Christophe Rivenq
Si l'union fait la force, le dossier de la maison d'arrêt qui doit se construire dans le Gard pourrait bien revenir à Alès. C'est effectivement une image d'unité que les élus alésiens ont montré pendant 50 minutes, ce vendredi matin au ministère de la Justice. Dans une salle du ministère situé sur la Place Vendôme, les députés Annie Chapelier et Olivier Gaillard, le maire d'Alès Max Roustan et son directeur général Christophe Rivenq, ont été reçus par Stéphane Bredin, directeur de l’administration pénitentiaire, Sylvain Laval, chef de cabinet et Nicolas Heitz, conseiller chargé de la coordination de la politique de la justice.
"On a montré notre attachement à ce dossier et je peux vous assurer que la ville d'Alès n'est absolument pas éliminée comme certains se plaisent à le dire", témoigne Christophe Rivenq. Confiant, il poursuit : "Des petits problèmes techniques que l'on connaissait ont été pointés du doigt. Mais si notre plan A (à Rochebelle, NDLR) ne convient pas, on a également proposé un plan B dont on est sûr à 99,9% qu'il fonctionnera". Prudent, le conseiller régional préfère garder le lieu du plan B secret. "Ce que je peux vous dire, conclut-il, c'est qu'Alès est toujours le choix retenu sur le Gard. Notre dossier a du sens et il y a une union sacrée des élus autour d'Alès, ce qui n'est pas le cas partout..." A bon entendeur. Ce déplacement à Paris des élus alésiens suffira-t-il à faire pencher la balance ? La réponse sera donnée en mars par la ministre de la Justice, Nicole Belloubet.
Tony Duret
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