NÎMES Jean-Paul Fournier candidat, les municipales sont lancées
L'actuel maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, a annoncé de manière officielle et au Musée de la Romanité, sa candidature aux prochaines échéances municipales mars de 2020 ce samedi matin. Verbatim du candidat Fournier qui va mener sa liste sous la bannière " Choisissons Nîmes ".
Sa candidature :
" Ce n’est pas une surprise mais je suis candidat pour les élections municipales. Notre campagne sera relativement courte car nous sommes à 99 jours du premier tour. J’ai pris ma décision officiellement il y a 15 jours trois semaines. Je suis bien, en forme et je peux continuer. Il va y avoir plusieurs choses à concrétiser comme le Palais des congrès, le Parc Jacques Chirac (NDLR Pépinières Pichon), la deuxième tranche de Hoche-Sernam, le déménagement du Conservatoire, Terres de Rouvière, l’ANRU à Pissevin, Valdegour, au Mas de Mingue et au Chemin bas d’Avignon… Je souhaite faire la totalité du mandat ! "
"Choisissons Nîmes" est un slogan qui unifie, c’est fort. J’ai voulu annoncer ma candidature ici, au Musée de la Romanité car c’est un monument emblématique de Nîmes et ici, je suis un peu chez moi ! "
" Je suis attaché à Nîmes, j’ai un amour filial avec les Nîmois, j’aime cette ville et je ressens des choses spécifiques pour chaque quartier. Ma famille est favorable à ma candidature, mon épouse m’a poussée dans ce sens. Notre local de campagne sera celui que nous avions 2001, sur l’avenue Jean-Jaurès. "
Son bilan :
" De l’extérieur, j’entends que la ville est belle et qu’elle a bien évolué. Pour moi c’est un bilan positif mais on peut toujours trouver du négatif comme la non inscription à l’UNESCO, ça m’a meurtri et déçu. "
" Sur la pression fiscale, nous ne sommes plus la ville la plus endettée de France, nous avons baissé la dette de 103 millions d’euros. "
Sa liste et son programme :
" Le programme sera dévoilé en janvier et la liste à la fin de ce même mois. Nous allons renouveler de 30 à 40% la liste actuelle en la rajeunissant et en y mettant peut-être des personnes de la société civile mais je n’ai pas encore pris ma décision. Mon parti, c’est Nîmes, ce n’est pas une candidature Les Républicains, j’ai presque trop de noms, il faut que je choisisse et ceux qui partent ne le savent pas encore… C’est ce qui est difficile ! "
" On travaille sur un projet pour lequel l’environnement, qui est un peu à la mode aujourd’hui, sera important. Nîmes a déjà prouvé qu’elle savait faire de l’écologie comme nous le faisons avec l’isolation des bâtiments, des écoles… Il ne suffit pas de planter des arbres ! Nous aurons les Pépinières Pichon, Terres de Rouvière et nos services sont déjà équipés de plus de 30 voitures électriques. Entre 2007 et 2018, le projet Cadereau et les bassins de rétention qui vont avec ont coûté plus de 200 millions d’euros, c’est aussi de l’adaptation au changement climatique. "
" Je combats depuis toujours le Rassemblement National. Je n’ai jamais trahi là-dessus. C’est inquiétant même si sur les grandes villes de ce parti sont en baisse. "
Son plan vélo :
" Nous allons relancer un plan vélo qui sera dévoilé lors du prochain Conseil municipal mais on ne peut pas faire des pistes cyclables dans des rues étroites… Ce n’est pas simple mais nous allons continuer et en réaliser d’autres, notamment sur le boulevard Allende. "
Nîmes Métropole :
" Je souhaite un élu nîmois qui a toute ma confiance pour prendre la tête de l’agglo mais je n’ai pas encore de nom à vous donner. D’abord, il nous faut gagner à Nîmes et comme la ville n’est pas majoritaire à Nîmes métropole il nous faudra aussi gagner là-bas ! "
" Les maires de Nîmes métropole ne sont pas toujours contents car nous ne votons plus les fonds de concours mais il n’y a rien de très communautaire dans cela. Nous entretenons des relations relativement bonnes. Par contre, l’agglo est endettée de près d’un demi-milliard d’euros, c’est inquiétant. Il faudra faire un état des lieux et se remettre au boulot mais si on veut vraiment s’en sortir, un impôt est envisageable… "
Magna Porta :
" C’est le désert… J’espère qu’on pourra y mettre des entreprises car cette gare était mon projet mais ce projet ne valait le coup que s’il y avait une troisième voie qui allait de la gare centre à celle de Manduel. C’est une erreur fondamentale de ne pas la faire car s’y rendre sera bien plus compliqué pour les usagers. Même le Mas Larrier est remis aux calendes grecques. "
Yvan Lachaud :
" Il y en avait surtout un qui était aux manettes de la ville ! Je vais ignorer monsieur Lachaud et faire une campagne propre. "
" Il y aura un second tour, si le Rassemblement National en est, nous verrons ce que nous ferons avec monsieur Lachaud mais nous n’en sommes pas encore là ! "
" Je ne vois d’union possible avec personne… "
David Tébib :
" Est-il candidat ? Je n’en sais rien ! En tout cas, avec le président de l’USAM, nos relations sont bonnes. "
La Coupole :
" Nous avons des contacts pour que l’actuel propriétaire, qui ne fout rien, puisse être en capacité de vendre à un spécialiste des centres commerciaux en centre-ville. "
Le stade des Costières :
" Je vais demander une rencontre avec le président du Nîmes Olympique Rani Assaf car j’aimerais qu’il renforce l’équipe qui va actuellement mal. Que fera-t-on s’il n’y a pas de nouveaux joueurs ? Nous avons signé le compromis de vente du stade et logiquement nous irons au bout mais je veux en savoir plus. Je n’ai pas vu le projet, je ne sais pas encore ce qu’il va faire. "
Frédéric Escogido, est le directeur de campagne et Julien Plantier en est le porte-parole. Pour le jeune Républicain actuellement élu aux sports et qui devrait grimper dans l'organigramme municipal en cas de réélection, " Je veux donner un aspect pédagogique au programme et au bilan que nous allons défendre auprès des Nîmois. Nous allons faire une belle campagne et c’est un honneur d’avoir été choisi par Jean-Paul Fournier qui me fait confiance. Les engagement pris par Jean-Paul Fournier sont des promesses tenues. "
Propos recueillis par Anthony Maurin