NÎMES Milko Mimouni : "Le CKF n’existera plus que dans vos souvenirs, je vais déposer le bilan"
Gérant du CKF, discothèque mythique du centre-ville de Nîmes, Milko Mimouni a annoncé qu'il compte déposer le bilan. Il ne rouvrira pas son établissement qui, en plus de subir une fermeture à cause de la crise sanitaire, a connu un incendie début mars.
C'est une page qui se tourne dans le monde de la nuit nîmoise. Milko Mimouni, gérant emblématique de la discothèque le CKF, lieu incontournable de la fête dans la cité des Antonin, a décidé de mettre la clé sous la porte. "C’est avec une immense tristesse et émotion, les larmes aux yeux, que j'ai pris la décision à contrecœur de ne plus ouvrir cet établissement que j’ai tenu depuis 32 ans, a commenté le patron sur son compte Facebook. Le CKF n’existera plus que dans vos souvenirs et c’est le cœur brisé que je prends la décision de déposer le bilan. Il faudra que je fasse mon deuil mais ce sera très compliqué. C’était toute ma vie."
Une semaine après le confinement, cette boîte de nuit a été ravagée par un incendie. En plus de la fermeture en vigueur des clubs à cause du coronavirus, l'établissement n'était donc pas prêt de rouvrir. "Je suis tellement triste et malheureux de finir comme ça. Je vous ai tant aimé que vous allez me manquer. C’est le destin qui a choisi", poursuit Milko sur sa publication. Depuis cette annonce, les messages de soutien se multiplient sur les réseaux sociaux car qui sur Nîmes et ses environs n'a pas un jour terminé une soirée au CKF.
"Je remercie infiniment Milko Mimouni pour tous les souvenirs que j’ai pu avoir dans ce lieu mythique de Nîmes et de m’avoir donné la chance de donner du plaisir au gens entre 2h et 5h du matin", a réagi le DJ nîmois Mads. Reste à savoir désormais ce que deviendront les locaux rue de l'Étoile. À l'image du bar "Le Napoléon" on peut, pourquoi pas, espérer qu'un chef d'entreprise nîmois ait envie de redonner vie à ce lieu festif unique car comme le dit la formule le "CKF, c'est branché" !