BELLEGARDE Le pôle associatif et culturel inauguré, la CCBTA se dote d'un bel outil
Juan Martinez, président de la Communauté de Communes Beaucaire Terre d'Argence et maire de Bellegarde, a inauguré le pôle associatif et culturel de Bellegarde en présence des élus locaux, des partenaires institutionnels, des entreprises et des associations de village.
Elie Bataille, il s'appellera Elie Bataille en souvenir de l'ancien maire. Le nouveau Pôle associatif et Culturel "Elie Bataille" est aujourd’hui terminé. Cette réalisation s’inscrivait dans le cadre du Contrat Local d’Aménagement mené par la CCBTA et avait été voté à l'unanimité du conseil communautaire en 2016.
Perchée sur les hauteurs de la commune, tout là haut sur le plateau de Coste Canet à Bellegarde, presque au bout du chemin de la Tour, la nouvelle structure étonne par ses lignes. Le coût total du bâtiment est estimé à 4,2 millions d'euros pour la CCBTA avec des aides venues de l’État, de la Région Occitanie et du Département.
Dédiée aux écoles et associations, cette réalisation signée par le cabinet Tautem Architecture, semble plaire aux riverains. Le bâtiment d'aspect futuriste et aérien se dresse sur deux étages et près de 1 600 m² comprenant ainsi un auditorium de 150 places.
Au rez-de-chaussée, un vaste dojo, une salle de musculation et un auditorium pouvant accueillir un nombre suffisant de spectateurs. À l'étage, deux grandes salles dites Terre d'Argence et Cévennes. Une, un poil plus petite, a quant à elle pris le nom du géant de Provence, c'est la salle Ventoux. Il y a aussi l'école de musique avec diverses salles plus ou moins vastes dédiées à l'accueil, l'éveil musical, le solfège... Les associations auront d'ailleurs les clés la semaine prochaine. Elles seront remises par Johan Gallet, premier adjoint à Bellegarde.
Pour le maire et président de la CCBTA, Juan Martinez, "Cette inauguration est un peu particulière. Elle arrive à un moment de sortie de crise. Nous recommençons à vivre et il y a beaucoup d'attente autour de cet équipement. Cette inauguration fait suite à une décision commune du Contrat Local d'Aménagement. Nous mettons en commun nos équipements, nous sommes la seule communauté de communes gardoise à le faire. Lors du dernier mandat nous avons mis sur la table 15 millions d'euros pour ces projets et lors ce nouveau mandat nous allons investir six millions d'euros. Cet équipement intègre une nouvelle zone d'habitat, il nous séduit et nous espérions, en votant le projet, que le final serait aussi beau que sur les images. C'est le cas ! Il y a les quatre visions et les quatre points cardinaux. Il fait aussi le lien entre la vieille ville qui est située dans la plaine et ces nouveaux quartiers qui sont sur le plateau, en hauteur. De nombreuses entreprises locales viennent des départements voisins mais aussi du Gard."
Le nom d'Élie Bataille s'est ainsi imposé naturellement pour Juan Martinez qui lui a succédé à la tête de la mairie. Michèle, la femme de l'ancien maire, a donné son accord pour que l'équipement prennent son nom et était présente lors de cette inauguration. "Je voulais honorer l'engagement de mon prédécesseur, Élie Bataille, qui aimait Bellegarde du plus profond de son âme d'Arlésien."
Carole Bergeri, élue au Conseil départemental du Gard, était elle aussi ravie d'être ici en ce jour pluvieux, donc heureux. "L'amélioration du cadre de vie passe par la mise à disposition des habitants de nos territoires de ce genre d'infrastructure. L'action publique n'est efficace que par la proximité. Après la crise il nous faut redémarrer la machine et permettre l'expression d'un fort tissu d'acteurs locaux."
Il faut dire que 34 % du coût du bâtiment (soit 1,172 million d'euros) est pris en charge par l'Europe, l'État et le Département. Pour l'État, la députée Françoise Dumas était elle aussi heureuse à plus d'un titre. "Je contrôle l'action de l'État mais je veux surtout insister sur l'engagement, sur le travail et sur la volonté des élus. Pour que cela soit créé, il faut du temps. On ne doit pas se servir mais servir les générations à venir. Juan sait d'où il vient et vous avez tous eu la sagesse de penser les choses de manière commune. C'est, je pense, la seule façon d'être crédible. Ce territoire évolue, il est jeune, il faudra deux ou trois mandats pour arriver à tout finir."