ALÈS Conseil municipal : vers la fin de l’abattoir ?
En dehors du débat d’orientation budgétaire, le conseil municipal a abordé d’autres sujets, notamment celui des difficultés financières de l’abattoir.
Abattoir
Le maire d'Alès, Max Roustan, a la mine grave. S’il assure que la santé financière de sa commune est saine (lire ici), le tableau est toutefois noirci « par la situation financière catastrophique de l’abattoir. Ça va être difficile de continuer malgré notre ambition de vouloir le conserver. Toutes les solutions ont été épuisées. On se retrouve seuls à payer. C’est le seul couac que nous avons dans notre gestion. Et nous allons mettre 500 éleveurs dans une difficulté énorme… »
De quoi faire bondir immédiatement le fidèle opposant communiste Jean-Michel Suau : « C’est impensable de dire que vous envisagez de fermer l’abattoir ! » Le maire s’énerve : « Tous les partenaires publics ou privés qui pouvaient s’impliquer sont partis en courant ! […] Si tu me trouves qui veut le prendre, banco ! Si tu veux, on mettra même ta statue devant l’abattoir, ça me gêne pas : plus on te voit, plus je gagne des voix ! »
Tranquillité publique
L’opposante Mireille Jullien a dénoncé les nouvelles mesures prises par Max Roustan pour améliorer la sécurité en centre-ville, à savoir, par exemple, le déploiement d’une équipe de policiers municipaux dans les rues commerçantes parfois perturbées par la présence de certains marginaux. « La réponse répressive que vous mettez en place ne semble pas adaptée face à la présence des sans-abri. Il serait plus pertinent de mettre en place une politique sociale avec des postes d’éducateurs. » La réponse du maire est sans appel : « Je n’accepte pas de telles accusations au regard de tout ce que nous faisons. Je rappelle que nous mettons un patrimoine conséquent à disposition de la Croix Rouge. »
La lettre des groupes d'élus
Fabien Gabillon n’est pas satisfait de la présentation de la dernière lettre des différents groupes d’élus. « Il y a eu une modification de la présentation. On parlait des Gilets jaunes et du soutien qu’on apportait à leurs revendications et le titre a été modifié, ça change un peu le sens qu’on voulait donner. » Mais pour Christophe Rivenq, le directeur général des services, ce n’est qu’un problème de caractères : « Il y en avait trop, ça ne rentrait pas ! »
Fabien Gabillon regrette ensuite que la diffusion de cette lettre « soit un peu bâclée » et demande qu’elle soit distribuée avec le journal de l’Agglo. Enfin, l’opposant de Gauche considère que « la majorité bénéficie déjà du journal de l’Agglo pour faire sa propagande tranquillement. Il paraîtrait logique que chacun ait, dans l’expression des groupes politiques, la même surface de développement, pour une juste équité. » Max Roustan éclate de rire : « M. Gabillon, 60%, ça veut dire que je devrais occuper toute la page de devant et les trois quarts de celle de derrière ! »
Un mur d’escalade à Alès
Hier soir, le conseil municipal a voté la demande de subvention d’un futur mur d’escalade à Alès. Celui-ci sera couvert et devrait se trouver dans l’église des Prés-Saint-Jean. Le coût global est estimé à 450 000€ HT.
Animations camarguaises
Le samedi 13 avril, la ville d’Alès proposera une journée d’animations camarguaises dans les arènes du Tempéras. Les prix ont été votés par l’assemblée : le pass pour une course (celle du matin ou de l’après-midi) est de 3€ et gratuit pour les moins de 10 ans. Le pass d'accès pour les deux courses revient à 5€.
Tony Duret & Élodie Boschet