ALÈS Marc Peyroche attaque l’Agglo en justice
Le 28 mai dernier, Objectif Gard révélait en exclusivité que Marc Peyroche, l’un des plus proches collaborateurs du maire d’Alès, Max Roustan (Les Républicains), demandait l’étiquette La République en marche (LREM) pour les municipales de 2020. Une véritable trahison pour le clan Roustan.
« C’est Rivenq qui m’a viré », lâche Marc Peyroche à la sortie du conseil de communauté qui se tenait ce jeudi soir à l’Atome. Depuis un mois et l’annonce de sa volonté de rejoindre le parti présidentiel, la vie de ce directeur du service politique de la ville a basculé. « Depuis onze ans, mon contrat était renouvelé tous les ans », explique-t-il. Mais cette année, quelques jours à peine après la parution de notre article, celui-ci n’a pas été prolongé…
« J’ai pris un avocat, on va les mettre au tribunal administratif pour licenciement abusif », menace-t-il. Mail à l’appui qu’il brandit devant la presse, Marc Peyroche explique que, depuis le 3 juin, il ne fait « plus partie de l’équipe de direction » et n’est « plus invité à participer aux réunions ». Selon lui, le coupable est tout désigné : ce n’est autre que le directeur général des services de l’Agglo, Christophe Rivenq. « Il prend de plus en plus d’importance. C’est un licenciement politique, une restructuration bidon pour trouver un prétexte pour me mettre à la porte », avance-t-il. Sa revanche, il compte d’abord la prendre devant les tribunaux et, qui sait, peut-être dans les urnes…
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Élodie Boschet