ALÈS Marc Peyroche présente « sa liste d’aucun parti, sauf celui des Alésiens »
Alors que certains de ses adversaires prédisaient qu’il n’irait pas au bout, Marc Peyroche sera bien présent au premier tour des élections municipales d’Alès et compte tenir la dragée haute à ces mêmes personnes.
Hormis son échec pour décrocher l’investiture de La République en Marche - ce qui est peut-être une aubaine au vu du traitement réservé à celui qui l’a obtenu - Marc Peyroche a quasiment réussi un sans faute lors de cette campagne. Sa dernière petite victoire vient du raté de trois de ses concurrents (Francis Bassier, Fabien Gabillon et Éric Bouchité) à produire leurs professions de foi dans les temps. Ces documents ne se retrouveront donc pas dans les enveloppes envoyées aux électeurs alésiens. Marc Peyroche, qui se vante d’avoir fait une campagne écologique et économique « à moins de 10 000€ », savoure : « Ils ont des moyens financiers sans commune mesure avec Alès en Commun. Outre l’irrespect des Alésiens et des règles du jeu républicain que cela trahit, cette insoutenable légèreté dénote leur amateurisme ».
Peyroche, l’anti-corrida assumé
Sans parti politique pour le soutenir, sans local de campagne clinquant, sans « Peyrochemobile », sans ruban à couper tous les quatre matins, la tête de liste d’Alès en Commun a misé sur une campagne 3.0 et quelques idées fortes. « On est les seuls à assumer nos positions. Sur la corrida par exemple, les autres ne se mouillent pas en pensant à l’élection. Nous, on dit qu’on veut l’arrêt des corridas à Alès », rappelle-t-il. Fier d’annoncer qu’il compte « 3 280 amis sur Facebook », il se targue aussi d’avoir « la seule liste où il n’y a pas que le candidat sur l’affiche ». Ce qui est vrai, en dehors de l’affiche du candidat Lutte Ouvrière, Jérôme Garcia, sur laquelle il n’y a aucun visage. « Cela n’avait aucun sens d’être seul. De toute façon, c’est à l’image de ce que l’on projette de faire : ce ne sont pas deux personnes qui vont décider pour tous les autres, mais bien toute une équipe », promet-il.
Cette équipe, il l’a présentée à la presse ce samedi matin, mais depuis des semaines sur les réseaux sociaux à travers de courts portraits. Des candidats qui « viennent de tous les quartiers d’Alès ». Pour le prouver, il présente une carte virtuelle de l’emplacement géographique de ses colistiers où brillent 43 points sur la ville d’Alès. En cliquant sur l’un d’eux, on découvre le portrait de la personne. La liste, d’une moyenne d’âge de 43 ans (de 19 à 74 ans), se veut hétéroclite, à l'image des Alésiens... Son "parti" à lui.
Tony Duret
Retrouvez la page Facebook d'Alès en Commun sur ce lien.