ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Emmanuel Macron présent pour les 20 ans de l'École de police de Nîmes ? L'École nationale de police de Nîmes fête ses 20 ans les 5 et 6 octobre prochains. L'occasion de célébrer la réussite de l'une des plus grandes écoles de formation de policiers en France avec depuis son ouverture, plus de 30 000 apprenants gardiens de la paix, adjoints de sécurité et cadets de la République. Pour cet anniversaire, depuis le début de l'été, une rumeur persistance annonce la venue du président de la République. À l'approche de l'automne, selon nos informations, cette visite exceptionnelle serait plus que jamais d'actualité. Et cela n'aurait rien de surprenant car ce n'est pas la première fois qu'un Président en exercice se déplace à Nîmes. Le 25 novembre 2016, François Hollande s'était rendu dans la capitale gardoise pour assister à la cérémonie de fin de scolarité de promotions de gardien de la paix. Cette fois-ci, à quelques mois des élections européennes et surtout, à un an et demi des Municipales, le président centriste de la communauté d'agglomération Nîmes métropole, Yvan Lachaud, ou encore la députée La République en marche Françoise Dumas, pour ne citer qu'eux, espéreront attirer l'attention d'Emmanuel Macron dans la perspective d'une éventuelle investiture du parti présidentiel. Mais après un été dévastateur pour le chef de l'État et l'affaire Benalla, rien n'indique aujourd'hui que l'étiquette La République En Marche sera aussi porteuse d'ambitions électorales en 2020...
La chambre régionale des comptes se penche sur l’aéroport. Le site aéroportuaire de Nîmes va passer sous les fourches caudines de la Chambre régionale des comptes. Selon nos informations, elle vient d’inscrire à son programme de vérification, le contrôle des comptes et de la gestion du syndicat de gouvernance de l'aéroport, à compter de l’exercice 2012. Après nos révélations sur la situation inquiétante du Syndicat mixte de l'aéroport faisant suite à l'audit réalisé par Nîmes métropole, cette fois-ci, ce sont des magistrats désignés qui rendront leurs conclusions dans les prochains mois et mettront en exergue ou pas les constats accablants dressés par l'Agglo nîmoise.
Nîmes va compter ses piétons. Non, Jean-Paul Fournier ne s'est pas mué en Big Brother, personnage clef de la fiction de George Orwell. La Ville vient ingénieusement de se doter de deux compteurs infra-rouge capables de mesurer le trafic piéton des rues du centre-ville. Développé par l’entreprise française Eco-Compteur, l’équipement est très en vogue dans les pays anglo-saxons. L’objectif est simple : comprendre l’itinéraire des piétons pour développer l’attractivité de l’Écusson. Les services de la Ville se réuniront prochainement pour définir les premières rues concernées par ce dispositif.
Nîmes métropole veut agrandir l'Eerie. Voilà une délibération qui risque de faire des vagues... Demain au conseil communautaire, l'Agglo va proposer d'agrandir les locaux de l'Eerie à hauteur de 9 M€ pour la première partie (réalisée en 2019) puis de 6 à 7 M€ pour le second bâtiment. "Ça permettrait de mieux accueillir les étudiants qui n'arrivent plus à pénétrer dans leurs salles de cours faute de place mais aussi à en accueillir de nouveaux", justifie le président centriste de Nîmes métropole, Yvan Lachaud. Sans livrer de nom, l'élu assure que d'autres formations pourraient s'implanter sur le site afin d'atteindre le cap des 1 300 étudiants en 2020. Selon nos informations, c'est le Cadef (Comité d'animation départemental enfance famille) du Gard qui serait pressenti pour s'installer prochainement dans le désormais Open Campus. Cet investissement sera financé par l'emprunt, lui-même "financé par les loyers de ces nouvelles constructions", rassure Nîmes métropole. Une décision qui fait grincer les dents de certains Républicains qui estiment que l'enseignement supérieur n'est pas une compétence prioritaire de l'Agglo.
Jérôme Puech, la patate chaude. C'est à un sacré numéro d'équilibriste que nous avons pu assister dans les coulisses de la soirée des trophées du club de la presse et de la communication du Gard qui s'est déroulée il y a quelques jours. Celui qui est encore agent du Département du Gard à ce jour mais aussi à la tête d'un web magazine consacré à Nîmes et d'un mouvement politique et citoyen en vue des Municipales de 2020, a embarrassé les services du Département qui ont tout bonnement refusé de lui remettre le prix qu'il venait d'obtenir en tant que "communicant". Fort heureusement, la conseillère régionale Françoise Bons, a accepté de se dévouer pour cette remise d'un jour. Comment faire une pierre deux coups pour celle qui cherche de plus en plus la lumière à Nîmes...
Entre Nîmes et Montpellier les voies ferrées se refont une beauté. C'est les équipes SNCF Réseau qui vont s'attaquer à ce chantier réalisé en deux temps. Depuis ce mois-ci et jusqu’au 4 février 2019 c'est la voie vers Montpellier qui va bénéficier d'un lifting. Puis de septembre 2019 jusqu’au 31 janvier 2020, c'est la voie vers Nîmes qui sera remise aux normes. Ces travaux sont destinés, selon nos informations, à amoindrir les vibrations ressenties par les voyageurs et à limiter le nombre d’incidents et de ralentissements dus au vieillissement du réseau. Du coup, et c’est une bonne nouvelle pour les usagers, la régularité des circulations devrait être nettement améliorée…
Philippe Berta nous écrit... La semaine dernière, au même endroit nous évoquions les difficultés de transport scolaire du côté de Manduel. L’intervention notamment de Nîmes métropole et du maire du village, Jean-Jacques Granat, ayant permis la mise en place d'une ligne plus régulière depuis la rentrée. Dans un courrier adressée à notre rédaction le député Philippe Berta refuse notre lecture et explique : "des parents d’élèves, résidant sur les communes de Manduel et Redessan m’ont sollicité, dès le début de mon mandat, en septembre 2017. Cette démarche a été effectuée par le biais de mon cabinet ainsi que celui de mon épouse, exerçant sa profession sur ce secteur et comptant des parents d’élèves parmi sa patientèle." Et de rajouter : "pour faire écho à ces problématiques, j’ai contribué à la mise en place du collectif de parents concernés sur le secteur et j’ai initié avec ce collectif une série de réunions de travail avec les différents services techniques des collectivités impliquées. J’ai été présent, aux côtés des parents d’élèves et avec les membres de mon cabinet parlementaire, dans l’ensemble de ces réunions, sans noter la présence d’aucun autre élu." Raison qui explique donc, comme nous l’évoquions la semaine dernière, que Philippe Berta ait choisi de jouer solo : "je me suis rendu sur place, à Redessan, le 3 septembre 2018, pour constater ce gain de temps et les meilleures conditions de transport, à l’invitation du collectif Action Bus et des parents d’élèves." Et de conclure : "Je n’ai, depuis, reçu aucun courrier de quelque collectivité que ce soit." Comme il semble que la boite aux lettres du député soit hors service, nous allons lui faciliter les choses en publiant ci-dessous la copie intégrale de la lettre du maire de Manduel à son attention, que nous nous sommes procurés, en date du 5 septembre 2018.
La Rédaction