ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Madame la ministre. Dans le lanterneau nîmois, on ne cache pas sa stupéfaction, voire une pointe d'agacement d'observer la députée Françoise Dumas à l'oeuvre. Aux côtés d'Emmanuel Macron, avec le ministre des Affaires étrangères, la présidente de la Commission de la défense nationale et des forces armées est partout et en bonne compagnie. Dernièrement, avec Jean-Yves Le Drian, elle était à Dubaï pour l'inauguration du Pavillon français de l'exposition universelle "Expo Dubaï 2020" avant de rejoindre l'Arabie Saoudite pour une visite officielle. Quelques jours avant, à Athènes pour un salon d’armement, elle représentait la France. On se rappelle enfin, à la fin de l'été, qu'elle faisait partie de la délégation qui a accompagné le président de la République pour son déplacement en Irak. Nul doute qu'à ce rythme-là, la Nîmoise sera couronnée d'un maroquin si d'aventure Emmanuel Macron parvenait à réussir l'exploit d'enchainer un second mandat. Une perspective loin de faire plaisir à tout le monde. En tout état de cause, à Nîmes, la députée dérange de plus en plus. Sauf à la mairie de Nîmes où Jean-Paul Fournier, le maire, trouve des qualités à cette femme politique expérimentée... Il est assez seul pour le moment. Douée, maligne, elle creuse de toute façon son sillon loin de la capitale gardoise. Loin, très loin des personnalités locales de Gauche comme de Droite qui la déconsidèrent. Aujourd'hui, Françoise Dumas plait à Paris et dans les arcanes du pouvoir. Là où les décisions pour changer la vie des gens se prennent. Et en la matière, la Nîmoise a une sérieuse capacité à pousser ses idées, là où localement, elle a toujours rencontré de sérieux obstacles pour en proposer une seule. Rappelons-nous l'épisode de l'investiture En Marche pour les Municipales en 2020. Françoise Dumas ne voulait pas de David Tebib et avait choisi par défaut, l'option Yvan Lachaud. Malgré l'intense pression exercée par le référent départemental Jérôme Talon, proche du président de l'USAM, elle a eu gain de cause. Pour le résultat que l'on connaît tous... Cela n'a d'ailleurs pas arrangé ses affaires localement, se créant quelques ennemis supplémentaires. Qui pour la faire taire ou fuir de Nîmes n'ont jamais trop hésité à déposer sournoisement toutes les peaux de banane qu'ils trouvaient. C'est encore le cas même à La république en marche. Normal, le parti a embarqué dans ses valises des anciens socialistes aux méthodes parfois discutables... Prenons l'histoire de la fameuse piscine. Montée en épingle, elle pourrait selon nos informations faire pschitt. N'en déplaise à tous les procureurs nîmois qui voudraient être calife à la place du calife. Ce dernier devrait rendre ses conclusions la semaine prochaine. Ceux qui avaient l'intention de faire tomber définitivement l'ancienne assistante sociale devraient en avoir pour leur frais. Il va leur falloir trouver mieux.
Les législatives pour la Gauche sont déjà en marche. Ca discute fort au PS, au PCF et chez EELV pour s'allier l'année prochaine à l'occasion des législatives. Objectif : rééditer l'exploit des départementales gardoises qui se sont soldées par une belle victoire. Reste maintenant à se répartir les circonscriptions, à ménager les susceptibilités et à respecter la parité. Le casting semble prendre forme, sortez vos stylos. Sur la 1, c'est le communiste Vincent Bouget qui pourrait y aller. Sinon, les socialistes pourraient avancer le nom de Pierre Jaumain, le directeur de cabinet du maire du Grau-du-Roi. Sur la 2, même s'il s'en défend, Jean Denat est partant. D'autant que sa première adjointe à Vauvert fait savoir partout qu'elle n'en a pas envie. Sur la 3, Alexandre Pissas ne serait pas contre. Catherine Eysseric semble davantage tenir la corde à ce stade. Sinon, le Gard rhodanien ne cracherait pas sur un allié communiste. Sur la 4, c'est quasiment bouclé : Arnaud Bord, le patron de la fédération PS est dans les startings-blocks. Même si Claude Cerpedes, maire de Saint-Martin-de-Valgalgues ne dirait pas non. Sur la 5, Martin Delord en rêve, mais il devrait se faire rafler la mise par le maire de Cendras, Sylvain André. Reste la 6, elle devrait revenir à Europe Écologie Les Verts. Bérengère Noguier ? Rien n'est moins sûr.
Le Z de Zemmour dans Nîmes. C'est au Grand Hôtel de Nîmes que le polémiste d'extrême-Droite devrait s'exprimer vendredi 15 octobre prochain à partir de 18 heures. Même si son agenda n'est pas encore définitif, le staff d'Éric Zemmour a prévu des rencontres dans l'après-midi avec des personnalités locales. Mais rien n'a fuité, il ne fait pas bon de fréquenter le presque candidat à la présidentielle. Marc Taulelle, qui est officiellement maintenant le référent dans le Gard pour Génération Z, met la dernière main au programme de cette visite. Une chose est certaine, pas de visite à la mairie ou à l'agglo au programme...
La Fédération Les Républicains n'en a pas fini. Dans les prochaines semaines, et après Valérie Pécresse ce vendredi, elle recevra tous les candidats engagés dans la primaire interne du parti. Sont attendus au mois de novembre, Xavier Bertrand, Michel Barnier et même Éric Ciotti. Tous ne veulent pas rééditer l'erreur d'Alain Juppé, cinq ans auparavant, qui s'était déjà engagé dans un processus électoral face aux Français oubliant la base, les militants de Droite qui votent pour désigner leur champion... Une chose est sûre, comme vendredi dernier, le maire de Nîmes s'installera confortablement dans son canapé et regardera les candidats répondre aux questions des journalistes d'Objectif Gard dans l'émission Bonsoir le Gard.
Philippe Broche vendra bien le siège de la CCI. La bataille pour la CCI a commencé. Le Bagnolais Philippe Broche affronte actuellement le président sortant nîmois, Éric Giraudier. Avant le vote des ressortissants du 27 octobre au 9 novembre 2021, le challenger à la tête de la liste « Cœur de Gardois, simplement là pour vous » veut lever toute ambiguïté ou mauvaise interprétation quant à ses intentions. Oui, il veut remettre en cause le projet de nouveau siège de la CCI Gard, mais il ne souhaite en aucune façon annuler la vente du siège de la rue de la République. Une façon comme une autre pour le candidat de rappeler son engagement à respecter la signature de la CCI, mais aussi de rassurer comme il peut le maire de Nîmes et le président de Nîmes Métropole qui voient d'un très mauvais oeil l'arrivée d'un inconnu dans les affaires nîmoises...
Franck Proust en Estonie. Le président de Nîmes Métropole s'envole cette semaine pour participer durant deux jours au Aerial Firefighting Europe 2021 qui se déroule en Estonie. Objectif pour Franck Proust : rappeler une nouvelle fois que Nîmes reste la place centrale européenne en matière de protection et sécurité civile. C'est aussi l'occasion de prendre des contacts à l'occasion de la venue de ce salon international sur la base nîmoise en mai 2022. Le Nîmois veut enfin rester au contact des engagements de l'installation du centre d'expertise européen dans la capitale du Gard. D'ailleurs, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, doit venir très bientôt pour cela...
Jérôme Talon sur les pas de Philippe. Le maire du Havre et ancien Premier ministre français, Édouard Philippe, a lancé son parti Horizons, ce week-end dans sa commune. Un parti qui a vocation à soutenir le président sortant Emmanuel Macron en 2022, mais qui prépare déjà 2027 plutôt sur le flan droit de La République en marche. Et aussi étonnamment que cela puisse paraitre, le co-référent En Marche dans le Gard, Jérôme Talon, serait partant pour rejoindre ce mouvement. Il voit loin le directeur de cabinet du maire de Bagnols. À 48 ans à peine, il n’a pas l’intention que tout s'arrête avec un éventuel départ de l’Elysée d’Emmanuel Macron…
Cercle le 20 avril à Nîmes avec Boris Brejcha ? La crise covid, espérons-le, est bien derrière nous car la ville de Nîmes a décidé de mettre les petits plats dans les grands en 2022. Alors que de nombreux artistes de premier rang sont en négociation pour se produire dans les arènes l'été prochain, la saison musicale démarrera à Nîmes avec l'évènement Cercle. Pour ceux qui se grattent la tête, on vous explique. Le média culturel Cercle est connu des amateurs d’électro depuis un bon moment, il est aujourd’hui suivi au quotidien par plus d'un million de personnes à travers le monde. Il propose des concerts live diffusés sur toute la planète, dans des lieux toujours plus exceptionnels. Ces endroits ? Des cathédrales, des châteaux, des musées, des monuments historiques ou encore des massifs montagneux. Et donc en 2022, à Nîmes, à l'intérieur des arènes. C'est l'allemand Boris Brejcha, pilier de la scène techno, qui avait déjà mixé pour eux au château de Fontainebleau, en novembre 2017, qui sera en direct de la capitale du Gard.
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