DÉPARTEMENTALES Bagnols : Alexandre Pissas défend son bilan
Le conseiller général sortant du canton de Bagnols, fraîchement exclu du PS, tenait hier soir une réunion publique à Sabran avec son équipe.
Devant un parterre d’une cinquantaine de personnes, Alexandre Pissas s’est tout d’abord dit « impressionné par le nombre de personnes présentes ce soir. En 2008, ici il y avait 10 personnes, et on avait trouvé que ce n’était pas si mal. »
« Un travail très important de fait »
Ceci fait, le conseiller général sortant a brièvement présenté les compétences obligatoires du Conseil général avant de défendre son action et celle de la majorité sortante depuis sept ans.
Et le maire de Tresques de souligner son bilan à la tête du Service Départemental d’incendie et de secours (SDIS) : « On a reconstruit la caserne de Bagnols à Tresques, et on va reconstruire celle de Pont-Saint-Esprit. Il y a eu un travail très important de fait (…) Par ailleurs, j’ai maintenu le nombre de pompiers professionnels, et désendetté le SDIS. » Toujours au rayon SDIS, Alexandre Pissas s’est aussi félicité d’avoir « définitivement scellé la paix entre le 15 et le 18 », à savoir entre le SAMU et les pompiers, « un gros succès dur à obtenir. » D’ailleurs, « si nous sommes élus, le président Jean Denat m’a dit que j’allais probablement continuer à m’occuper des pompiers » a affirmé le conseiller général sortant.
Celui qui est aussi président de la Commission locale d’Information (CLI) de Marcoule a également mis en exergue « la transparence absolue des exploitants (du site nucléaire, ndlr). Et dans la CLI, j’accepte tous les points de vue. »
« On croit à ce qu’on fait »
Question programme, Alexandre Pissas ne se démarque pas des candidats de la majorité départementale et appuie sur « la défense de toutes les compétences du Conseil général, l’aide à la culture, au sport, aux associations et surtout aux communes. » Il parle même au nom de la majorité départementale, avertissant que « si nous ne sommes pas élus, cette compétence sera remise en question. »
La remplaçante et maire de Gaujac Maria Seube lui a emboîté le pas — « si on va au département c’est pour maintenir ces compétences » — tout en tempérant quelque peu sur le social : « il faut aider les nombreux malheureux de ce canton, mais on ne pourra pas toujours continuer à ratisser très large, à accueillir toute cette misère. »
Et à ceux qui doutent de la cohésion de cette équipe alliant le socialiste Pissas et la divers droite Nicolle, le maire de Cavillargues et remplaçant Laurent Nadal admet « des petites différences, mais on arrive à les gommer, et on croit à ce qu’on fait. »
Sylvie Nicolle rappelle pour sa part qu’elle n’a « pas d’appartenance politique », et qu’elle si elle s’est engagée aux côtés d’Alexandre Pissas « c’est car il a toujours su répondre favorablement à nos demandes par des actions. »
Politique politicienne toujours, Alexandre Pissas a rappelé qu’il avait « demandé à Ghislaine Pagès, mon amie, d’être mon binôme. Entre l’Afrique à Bagnols, la MAS, elle est très occupée, bon il y a sûrement eu d’autres choses, et elle n’a pas voulu. »
Mais pour l’élu, c’est du passé : « nous ne sommes pas des alimentaires de la politique. Nous sommes une équipe de quatre maires qui travailleront ensemble pour mailler le territoire. »
Thierry ALLARD