DÉPARTEMENTALES Roquemaure : Jean Denat vient parler de développement économique
Le président du conseil général et chef de file de la majorité départementale Jean Denat était de passage hier matin sur le canton de Roquemaure, à Saint-Laurent-des-Arbres.
Une visite de DVTec, une entreprise travaillant dans les domaines des cuves béton et de l’ingénierie viticole basée sur la zone de Tesan était au programme, en compagnie des candidats majorité départementale de Roquemaure et Villeneuve. L’occasion pour Jean Denat de parler de développement économique.
« Une volonté politique »
« Ce n’est pas une compétence obligatoire du Conseil général, mais une volonté politique », a estimé le chef de file PS, qui s’est réjouit que « dans cette ambiance générale de crise, il y a des entreprises comme celle-ci qui se développent. Il y en a plus que ce qu’on croit. » Le président fondateur de DVTec Denis Daurelle a pour sa part affirmé qu’il n’avait « pas senti la crise ».
Pour Jean Denat, la majorité « est là pour créer un environnement permettant aux entreprises de se développer. On créé des routes pour les ZAC, pour créer un environnement qui facilite le développement économique. » « Pour permettre aux TPE et PME du Gard d’obtenir des marchés publics, j’ai imposé le critère environnemental et l’empreinte carbone », a poursuivi Jean Denat avant d’appuyer sur les investissements du département, « qui permettent aux entreprises du BTP de travailler, et nous investissons pour promouvoir les savoir-faire gardois. »
« J’aime l’entreprise »
Ça passe notamment par le label Militant du Goût. Le boulanger Frédéric Rosier, installé à Laudun, estime que ce label « nous porte vraiment », même s’il regrette que « la filière des matières premières ne nous permet pas toujours d’utiliser des produits locaux. » « Nous valorisons aussi les circuits courts », lui a répondu Jean Denat, avant de rappeler que « le Gard est le troisième département bio de France, ça ne s’est pas fait tout seul, on a structuré la filière » et de dégainer la formule : « on essaie d’aller de la fourche à la fourchette. »
Et le président du Conseil général de promettre que « même si demain la compétence du développement économique est dévolue aux régions, ce que nous faisons aujourd’hui on pourra toujours continuer à le faire, et il faut continuer », avant de conclure en citant son ami Manuel Valls dans un sourire : « j’aime l’entreprise. »
Thierry ALLARD