Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 23.03.2022 - abdel-samari - 2 min  - vu 1318 fois

ÉDITORIAL Coronavirus : p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non !

Photo d'illustration DR

226. Ils sont encore plus de 200 personnes hospitalisées actuellement dans le Gard atteintes du covid. Parmi eux, 20 personnes en réanimation. Les chiffres de l'Agence régionale de santé communiqués hier soir à la presse ont de quoi laisser perplexe. Non pas sur la réalité des chiffres mais sur la capacité à sortir définitivement de cette pandémie. D'autant que la plupart des indicateurs sont encore en hausse sur ces quatre derniers jours. La hausse des cas positifs est de 36% dans l'Hexagone. Des signes de reprise épidémique qui se confirment en Occitanie et dans le Gard avec un nombre de nouveaux cas qui grimpe à nouveau et s’établit désormais à un niveau élevé. La sixième vague n'est pas très loin... Pour ne rien arranger, dans le même temps, la grippe est également très présente dans nos contrées. Alors, l'ARS n'a pas trente-six solutions. Elle invite et alerte la population à la prudence. Et au retour des gestes barrières. Ceux précisément que l'on nous avait proposé il y a quelques jours de mettre en veille. Un bon vieux rétropédalage. Car au moment où l'on pouvait imaginer enfin un peu mieux respirer, on nous propose de remettre le masque. Ou au moins de faire preuve de bon sens pour limiter les risques de contamination. Mais quel bon sens ? Le bon sens aurait peut-être été tout simplement de ne pas supprimer l'obligation du port du masque en intérieur. Oui, ce masque était agaçant mais on s'y était habitué. Là, maintenant que tout le monde, ou presque, a retiré cet attribut artificiel, on va presque nous faire culpabiliser de ne plus l'avoir dans la poche. Le calcul politique n'a pas toujours du bon. Et les boules de cristal semblent dysfonctionner du côté de l'Élysée. Personne en réalité ne sait précisément quand tout cela va s'estomper. Le seul signe prévisible pour le moment, reste l'amoindrissement de la dangerosité de la dernière mutation du virus. Les hospitalisations semblent sous contrôle, le nombre de cas en réanimation relativement faible. Et le nombre de décès pour covid en chute. Tout n'est pas parfait mais tout n'est pas si catastrophique. Le résultat du fameux "en même temps" qui pour l'instant ne semble pas déstabiliser le Gouvernement qui doit croiser les doigts pour que ça dure.

Abdel Samari

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