Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 16.09.2021 - abdel-samari - 2 min  - vu 1160 fois

ÉDITORIAL Et l'écologie, bordel !

Sur l'avenue Feuchères à Nîmes après les intempéries du mardi 14 septembre 2021 Photo Abdel Samari / Objectif Gard

Alors que tous les médias sont braqués, pour la plupart, sur les moindres faits, gestes et propos scandaleux du journaliste politique d'extrême-Droite Éric Zemmour, les militants et sympathisants écologistes démarrent ce matin les votes pour la primaire. Les résultats seront proclamés dimanche mais en attendant, ce sont plus de 100 000 personnes déjà inscrites. Ça c'est du concret ! Loin, très loin des sondages commandés par des médias en mal de lecteurs ou d'audience et qui veulent faire du polémiste la sensation de la rentrée. Déjà à 10%, les sondeurs sont prêts à nous faire croire que le squatteur d'antenne télévisée et radiophonique pourrait bientôt atteindre les 100% de satisfaction chez les sondés. Il serait vraiment temps d'arrêter le délire. Vous me direz, pendant ce temps là, on s'évite de parler des vrais problèmes. Comme par exemple les inondations qui ont fait des morts dans l'Hérault et pas mal de dégâts dans le Gard ces dernières heures. Alors que la sécheresse, la canicule, les épisodes cévenols, la fin des saisons nous font tourner la tête. On veut nous faire croire que la seule question existentielle consiste à savoir qui a le prénom le plus français ! (*) Diable ! Que cela cesse. Au moins quatre petits jours... L'occasion de donner un peu plus la parole aux cinq candidats en lice chez les écolos : Jean-Marc Governatori, Delphine Batho, Yannick Jadot, Sandrine Rousseau et Éric Piolle. Que l'on puisse se faire un avis sur les propositions mises sur la table par le parti qui revendique une capacité à faire changer les Français de logiciel sur la question environnementale. Rassurez-vous, viendra le temps où l'on donnera la parole aussi aux autres partis au moment du choix de la personnalité qui devra les représenter. Pour le moment, intéressons-nous enfin aux enjeux climatiques, priorité absolue de la prochaine décennie avant que tout ne devienne inéluctable. Un peu comme la pandémie qui vient de nous fracasser la tête. Franchement, sur une terre hostile demain, les prénoms tout le monde s'en foutra. Une seule chose comptera : la survie. Le prétendant à l'Élysée sera bien en peine en pareille circonstance...

Abdel Samari

* Jusqu'en1993, la loi française limitait les possibilités de prénoms que les familles pouvaient choisir à l'état-civil pour leur progéniture. Éric Zemmour préconise que seuls les prénoms issus des calendriers et de l'histoire ancienne soient autorisés en application de la loi précédente, en date de 1803.

Abdel Samari

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