EN IMAGES Noël à Nîmes dans les années 80-90
Alors que les Nîmois s'apprêtent à passer des fêtes de fin d'année très particulières, nous vous proposons de faire un bond dans le passé de trois décennies. C'est l'occasion de retrouver les rues de la ville en période de Noël. Un temps que les moins de trente ans de peuvent pas connaître.
À cheval entre les années 1980-1990, les ados écoutent les groupes Nirvana, Pearl Jam et Red Hot Chili Peppers et ils regardent la série Friends à la télévision. Les micro-ordinateurs et les consoles de jeux font leur apparition dans les foyers français. Ces années sont aussi marquées par les guerres du Golf et en Yougoslavie, la chute de l’URSS et le mur de Berlin s'effondre. Dans le Gard, les arènes de Nîmes se couvrent encore l’hiver et le Carré d’Art sort de terre. Côté sports, Nîmes Olympique, l’Olympique d’Alès en Cévennes, l’USAM, le club de féminin de handball de Bouillargues et le RCN vivent des années dorées. Mais comme à toutes époques, la magie de Noël fait rêver petits et grands. Dans les rues de Nîmes la fête s'illustre par diverses animations et des illuminations qui n’avaient rien à envier aux actuelles. Nous vous proposons un bond de trois décennies en arrière pour se replonger dans les festivités de Noël un brin désuètes mais qui ne manquaient pas de charme.
1985
La vénérable Maison Carrée, si chère aux cœurs des Nîmois, s'enflamme et elle rougit. Elle a encore comme voisine les ruines de l'ancien théâtre détruit par de vraies flammes 33 ans plus tôt. Sur l'Esplanade le sapin est électrique et sur la place du Marché, c'est le palmier qui fait office de sapin.
1988
Les arènes couvertes sont copieusement garnies pour assister à la messe Provençale. La ville panse ses plaies car le 3 octobre de cette année-là, de terribles inondations frappent Nîmes et sa région. Elles font 11 morts, 45 000 sinistrés et des dégâts évalués à 600 millions d'euros. En 1988, les fêtes de Noël avaient déjà un goût particulier.
1989
C'est l'année des célébrations du bicentenaire de la Révolution française. Mais à Nîmes, il n'y a rien de révolutionnaire. Pour illuminer les rues, c'est la simplicité qui est de rigueur et ce n'est finalement pas si mal que ça, même en noir et blanc.
1990
Nîmes attaque la dernière décennie du XXe siècle en s'étendant au sud-ouest avec l'arrivée de la Ville-Active. Pour autant le centre de la cité des Antonins ne perd pas son attractivité et la magie des ses illuminations.
1992
Les petits Nîmois se retrouvent dans les arènes couvertes pour l'arbre de Noël. Ils y retrouvent une structure gonflable diverses animation. Plus curieusement un clown nommé Ronald et figure emblématique d'une célèbre chaîne de restauration rapide était aussi de la partie. Des hamburgers pour Noël ?
1993
Cette année-là, les Nîmois découvrent le Carré d'Art inauguré au mois de mai. C'est devant ce nouveau lieu culturel que les animations se regroupent. Mais c'est toutefois dans un esprit un peu décalé par rapport à Noël que les enfants se pressent pour observer la Maison Carrée qui abrite un gigantesque éléphant rose.
1994
Nous terminons cette rétrospective pas l'année 1994. Le Père Noël, téméraire, arrivait en rappel du toit du Carré d'Art, mais avec une hotte vide. C'était il y a 26 ans et cela vous rappellera peut-être quelques souvenirs. Joyeux noël à tous.