EXPRESSION Allez-vous participer au débat national proposé par Emmanuel Macron ?
Contraint et forcé à réagir après l'ampleur prise par le mouvement de contestation qui agite l'Hexagone depuis bientôt deux mois, le gouvernement tente d'apporter une réponse en organisant depuis cette semaine un "Grand débat" national encadré censé (re)donner la parole aux Français sur les thèmes retenus de "la fiscalité et les dépenses publiques, l'organisation de l'État et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté".
Concrètement, les Français qui souhaitent s'exprimer auront à leur disposition un site Internet, www.granddebat.fr (*) mis en ligne par la Commission nationale du débat public (CNDP), une instance indépendante qui aura la charge de collecter et de synthétiser les revendications récurrentes et les propositions concrètes qu'exposeront les contributeurs. En corollaire, les conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (Ceser) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese) seront sollicités pour plancher sur la rédaction des réformes à mener.
Objectif Gard a posé directement la question à ses lecteurs (sur notre page Facebook) :
[box type="shadow" align="" class="" width=""] Allez-vous participer au débat national proposé par Emmanuel Macron ? [/box]
Après avoir totalisé plus de 1300 votes, le résultat est très clair : les Gardois refusent ce débat. 84% des Gardois ne veulent pas y participer. Ils sont 16% au contraire à vouloir s'y engager.
Florilège des commentaires de nos lecteurs :
Alice : "Vous voulez du changement et quand on vous proposent de vous faire entendre et proposer des solutions vous refusez toute discussion 😂. C'est certainement plus simple de rester sur un rond point, ca demande moins de réflexion effectivement."
Simon : "Je ne participe pas, les revendications sont simples. Plus de pouvoir d' achat, plus de service public et moins de taxes c' est tout"
Vincent : "Débat piégé , il faut intervenir partout pour reposer les questions, et faire entendre les aspirations populaires"
Marc : "Si un débat se fait dans la région d'Alés. Hier, encore rien de prévu, Marseille le plus proche !"
Genevieve : "Les paroles s en volent des acts immédiat maintenant s imposent"