FAIT DU JOUR C'est un beau roman, c'est une belge histoire : la France est en finale !
Une histoire belge qui se termine bien et fait sourire tous les Français et a fortiori les Gardois... À Nîmes, les klaxons ont résonné une bonne partie de la fin de soirée après la victoire des Bleus de Didier Deschamps (1-0) face à des Belges qui nous ont longtemps fait trembler.
Avec les Bleus en finale, c’est le peuple de Nîmes qui s’est levé pour fêter cette victoire gagnée difficilement face aux amis Belges. « Je ne m’y attendais pas mais quelle joie ! C’est ma première coupe du monde en tant que supportrice et franchement c’est sympa », avoue Audrey. « J’avais vécu 1998 et je retrouve presque le même engouement, comme il y a deux ans contre le Portugal en finale de l’Euro. Ces Français me font vibrer et le pays entier est derrière eux », lance Jérôme.
Joie pour le camembert, tristesse pour la frite… « Je suis déçu mais nous n’avons rien prouvé sur ce match donc la victoire française est presque méritée. Bonne chance à vous pour la finale. Nous vous soutiendrons car cette partie du tableau est la plus ardue », rassure Dédé le supporter d'outre-Quiévrain.
Avec le boulevard Victor Hugo fermé à la circulation, les jeunes (et moins jeunes) s’en sont donnés à cœur joie et ont vécu l’instant comme il le fallait, dignement et chaleureusement. La finale aura lieu dimanche, voilà de quoi préparer une journée spéciale !
Les Graulens sont à fond ! Les puristes sont au Léon !
Et voilà le premier !
On est en finale !
Paroles de supporters
Au Léon, on rit, on chante, on se prend en photo. On est en finale : c'est ÉNORME ! Premier à réagir, Éric, un Graulen, un vrai de vrai : c'est lui qui fait tourner le pont. Eh, maintenant, on va arrêter de la critiquer cette équipe de France !
À Uzès les Herbes prennent feu !
À Uzès, la d’ordinaire paisible place aux Herbes avait des allures de stade en ce soir de demi-finale. Avant même le coup d’envoi, les terrasses des cafés affichaient complet et les supporters des Bleus, ainsi qu’un nombre non négligeable de supporters des Diables rouges, étaient déjà chauds, n’hésitant par exemple pas à craquer un fumigène, à faire éclater des pétards ou à lancer des coups de cornes de brume.
Comme probablement un peu partout en France, le but d’Umtiti a provoqué une véritable explosion, qui laissera rapidement place à la tension, coups de boutoir des Belges obligent. Et chaque intervention défensive ou arrêt de Lloris sera fêté presque comme un but.
Donné après six interminables minutes d’arrêts-de-jeu, le coup de sifflet final a été une véritable délivrance et le coup d’envoi d'une troisième mi-temps qui, avec ou sans les Belges, donnait la frite et s'annonçait des plus festives et...endiablées. Une fiesta qui s’est prolongée jusque tard dans la nuit à coups de klaxon et d'embrassades fraternelles. Et pas qu'à Uzès !
Anthony MAURIN (à Nîmes), Véronique PALOMAR (Au Grau-du-Roi) et Thierry ALLARD (à Uzès)