FAIT DU JOUR Grande cuvée pour la feria des Vendanges
L’édition 2024 se déroulera du 13 au 15 septembre aux arènes de Nîmes.
Depuis 1980 Simon Casas s’est imposé comme une référence incontournable dans le monde de la tauromachie. Malgré sa nationalité française il a la gestion des plus grandes et réputées arènes du monde, celles de Madrid !
Mais ici, nous sommes en France, chez lui, à Nîmes. On le savait, Simon Casas avait prévu, comme chaque année, une temporada forte pour ses arènes talisman. Après une feria de Pentecôte de belle tenue avec 62 000 spectateurs, place à un week-end taurin élargi aux émotions fortes et aux défis d’intérêt.
Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, valide. « Ce fut une belle feria, nous devons remercier Simon Casas, ses équipes, les clubs taurins, le Centre Français de Tauromachie et tous les acteurs de la tauromachie. Septembre sera une nouvelle fois une feria avec des cartels de grande qualité. »
Quand il y a Andrés Roca Rey (qui sera à Saint-Gilles fin août), il n’y a pas Daniel Luque. Querelle de maestros, d’hommes et de cuadrillas. Les tendidos nîmois ont vu le premier à Pentecôte, le second s’enfermera à Nîmes pour un moment décisif de sa carrière avec un solo très attendu.
Mais commençons par le commencement, la corrida du vendredi 13. Porte malheur pour certains, bonheur pour d’autres. « Lalo de Maria n’est pas là par hasard ! Il va recevoir l’alternative dans les arènes de Nîmes mais pour en revenir au bilan… On parle de Pentecôte 2024 mais avant cela il y avait les Vendanges 2023 qui furent elles aussi un succès. La plupart, 99 % de nos ferias sont une réussite tauromachique dans les arènes et économique pour la ville. Si les ferias sont bonnes c’est qu’elles sont le fruit d’une anticipation et quand on a de l’expérience on tape souvent juste ! » explique Simon Casas qui rappelle qu’il faut voir l’ensemble de la temporada nîmoise pour se faire une idée globale de la qualité des ferias.
Ponce aura fait ses adieux à la France une semaine avant, à Arles. Castella, qui devait défiler à quatre reprises sur le sable nîmois en 2024 avait déjà fait deux paseos en mai dernier. Si vous êtes des as du calcul vous remarquerez qu’il en manque deux. « Sur les deux ferias élevages il y a pratiquement tout ce qui se fait de mieux, y compris dans chez les élevages. Jandilla, Margé, La Quinta n’étaient pas là en mai, ils seront là en septembre. Il y aura aussi Torrehandilla pour une belle novillada et le retour de Victoriano del Rio pour la plus grande joie du public. »
Selon l’empresa qui l’assure avec fermeté, les arènes de Nîmes comptent parmi les trois ou quatre plus importantes du monde taurin. Heureux d’être Nîmois, Simon Casas travaille aussi pour sa ville.
Allez zou, on se remet à causer des cartels.
La feria ouvrira donc le vendredi soir à 17h30 avec une corrida spéciale, celle de la prise d’alternative, donc, de Lalo de Maria. Le fils de Marie Sara défilera tête nue au côté de Sébastien Castella et de Jose Maria Manzanares pour un cartel de luxe dont il rêvait depuis des lustres. « Il devra s’engager ! » prévient Simon Casas.
« C’est le jour le plus attendu de la carrière d’un torero et probablement le plus beau de ma vie. C’est un cartel de luxe, un privilège et je m’engagerai même si c’est un vendredi 13, c’est une belle superstition… Le premier jour d’une belle aventure pour moi » songe Lalo de Maria.
Le samedi en matinée, place à une corrida très franchouillarde. « On sortira les drapeaux français ! En tout cas on chantera La Marseillaise pour les toros de Robert Margé, la cavalière Léa Vicens, le second paseo de Sébastien Castella et la confirmation d’alternative de Clemente. »
Peu de choses à dire du samedi après-midi où le natif de Gerena, Daniel Luque, matador de toros en pleine bourre et ayant pris son doctorat dans ces arènes, s’enfermera pour affronter seul six toros de La Quinta. Un challenge pour le plus fin connaisseur de la ganaderia aux origines Santa Coloma. « C’est un génie de la technique et de l’abandon du corps devant les toros… »
Le dimanche en matinée, à l’heure de la messe, le Nîmois Nino Julian testera les Torrehandilla en compagnie de Alejandro Chicharro qui connaît une belle série de triomphes et de Javier Zulueta, un torero des plus artistiques.
Pour clôturer cette session taurine nîmoise, le dimanche après-midi verra les adieux du rejoneador légendaire de Pablo Hermoso de Mendoza devant deux pupilles d’El Capea. Alejandro Talavante et Juan Ortega se partageront quatre Victoriano del Rio. « Nous verrons les adieux de PHM à l’aficion française. Pourquoi Talavante ? Parce que c’est un des meilleurs toreros, créatif et génial qui a réalisé une magnifique prestation à Pentecôte. Juan Ortega n’était pas venu, le voilà. Avec lui on boucle le principe qu’à Nîmes les meilleurs viennent toréer au moins une fois par an. »
Rappelons que deux courses camarguaises aux trophées des As et de l’Avenir se dérouleront aux arènes de Nîmes au cours de la seconde quinzaine du mois d’août (22 et 29). La billetterie pour ces deux spectacles sera disponible à partir du mardi 23 juillet.
Pour acheter vos places, c’est par ici. Bureau de location situé au 4 rue de la violette - BP 61480 - 30017 NIMES CEDEX 1. Renseignements : 0 891 701 401 (0,225 € TTC/mn).
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