Frontière naturelle entre le Gard et l’Hérault, le Vidourle est soumis aux aléas climatiques. Cette année, la municipalité sommièroise attire l’attention sur le niveau anormalement bas du fleuve et appelle les habitants au respect des restrictions de l’usage de l’eau. 

Sommières, un charmant village de 5 000 âmes au bord du Vidourle. Ici, les habitants sont habitués aux caprices du fleuve, parfois en crue à l’automne. En revanche, ils sont moins habitués au contraire. Sur la berge du fleuve, le maire Pierre Martinez attire l’attention sur l’échelle limnimétrique : « Le fleuve est à 0,90 mètre. C’est une valeur que l’on peut trouver à la fin du mois d’août. Or nous sommes à la mi-juillet. On a un niveau du Vidourle très bas, ça nous inquiète. » 

Un niveau d’autant plus inquiétant que « pour l’instant, nous n’avons aucune perspective de précipitation », poursuit l’édile qui participe aux comités sécheresse organisés par la préfecture du Gard. Pour faire face à la situation, l’édile invite ses administrés à respecter les restrictions de l’usage de l’eau décidés par la préfecture.  Si pour l’heure le niveau des nappes phréatiques n’est pas alarmant, « on sait que ça peut aller très vite. L’an dernier, c’est allé très vite. Les maires se sont mobilisés et ont dû pallier quelques temps le manque de ravitaillement en eau potable ». 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com