Publié il y a 1 an - Mise à jour le 31.05.2023 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 4672 fois

FAIT DU SOIR La Coupole se met sur son 31 pour attirer les Galeries Lafayette

Ce mercredi matin à La Coupole

Ce mercredi matin à La Coupole

- (Photo : Coralie Mollaret)

La Socri Reim a dépensé un million d’euro pour refaire la place centrale. Une enveloppe de 8 M€ reste à dépenser dans l’objectif d’accueillir les Galeries Lafayette. Le propriétaire compte toutefois sur la ville de Nîmes pour aménager les abords du centre commercial.

Deux ans après avoir racheté le centre commercial, la Socri Reim a inauguré ses premiers travaux d’embellissement. Implantée dans le cœur de l’écusson, la Coupole a connu plus d’une décennie de perte de chiffre d’affaires, vampirisée par les zones commerciales à la périphérie nîmoise et la vente par Internet. « Les résultats de 2022 sont très positifs avec une hausse du chiffre d’affaires de 18 % par rapport à 2019 », félicite Nicolas Chambon, directeur général de la Socri Reim.

Cinq nouvelles enseignes 

La fréquentation n’a augmenté que de 2 %. Traduction : « Cela signifie que les gens consomment davantage », poursuit Nicolas Chambon, pour qui les nouveaux travaux, d’un montant d’un million d’euros, ne sont pas étrangers à cette hausse de la consommation. « Nous avons rendu la place centrale plus lumineuse et chaleureuse grâce à deux escaliers en verre, un espace végétale et un bassin avec des poissons », poursuit le directeur général.

Les escaliers ont remplacé les deux escalators descendants. Les personnes ayant des difficultés pour se déplacer pourront emprunter l’ascenseur. « Ces aménagements donnent davantage envie de s’arrêter », souligne Nicolas Chambon. Au-delà de l’environnement, la Socri Reim avance sa nouvelle offre commerciale : « Nous avons accueilli cinq nouvelles enseignes en deux ans (Kids, Zandra, Les Kids, Therap CBD et L’arbre bleu de Van Gogh). C’est pas si mal ! »

(Photo : Coralie Mollaret)

Pour accueillir de nouvelles enseignes, la Socri utilise des baux précaires : « Ça permet de tester les offres commerciales. C'est comme ça que la boutique Harry Potter est restée deux mois. » La Socri a également développé ses relations avec les clients à travers les réseaux sociaux, la création d’une carte fidélité et de chèques cadeaux. Par ailleurs, le propriétaire de la Coupole a réalisé des travaux pour réduire sa consommation d'énergie « de 28 % en deux ans. »

Et les Galeries Lafayette ? 

Ces travaux veulent être « un avant-goût de ce que l’on peut faire à terme ». La Socri travaille à la venue des Galeries Lafayette : « Pour l’instant, nous avons redynamisé la sortie vers Gambetta. Nous avons volontairement laissé une partie vacante pour accueillir une grosse enseigne… Pourquoi pas les Galeries Lafayette ? », lance le directeur général. Pour aménager ce nouvel espace, la Socri est prête à débourser 8 M€.

Cet argent servirait à créer une grande surface commerciale, mais aussi à revoir l’entrée côté rue Général Perrier : « L’entrée a été refaite avec une vision architecturale. Il faut un sens et une fonction commerciale, que le centre commercial soit ouvert sur l’extérieur. Aujourd’hui, surtout l’après-midi quand les halles sont fermées, on ne comprend pas trop ce que c’est », pense Pierre Antoine Desplan, directeur général adjoint.

Nicolas Chambon compte également sur la ville : « Aujourd’hui, les Galeries Lafayette attirent essentiellement une clientèle féminine, CSP +, entre 40 et 60 ans. Il est inenvisageable que les abords du centre commercial ne soient pas au niveau. À Béziers, Chanel est parti puisque les routes étaient défoncées », insiste le directeur général qui conclut : « Nous faisons confiance en la ville de Nîmes, surtout quand on a vu les embellissements qui ont déjà été faits (…) Reste que nous n’investirons pas 8 M€ si derrière, nous ne faisons pas le chiffre. »

Coralie Mollaret

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